Le Poulpe : tome 10 – Avis –


A l’aube de cette nuit étrange et bien arrosée, Gabriel avait pour cette humanité le coeur entre Douvres et Calais un jour de gros temps, une sévère envie de gerber sur tous les barmans et tous les ouvriers et sur les pompes trop bien cirées d’un patron de bistrot.

Brûlé vif, un camionneur vient de décéder dans l’exercice de sa profession. Conséquence d’un accident ? Pas du tout, le camion a pris feu et le chauffeur est resté tranquillement au volant. Ce singulier trépas qui ne préoccupe absolument pas la maréchaussée attire l’attention du justicier libertaire surnommé le Poulpe. D’ailleurs, ce n’est pas le seul cadavre qui génère la perplexité. En effet, que des marins trépassent en mer c’est une chose, mais en pleine campagne cela devient suspect.

Cette transposition de la 205e aventure du Poulpe écrite par Pierre Magne[[ éditions La Baleine]] est difficile à suivre en bande-dessinée. Le dessin comme le découpage s’apparente plus au flou artistique qu’au neuvième art, à moins que le dessinateur n’ait cherché à transposer l’état éthylique de l’enquêteur. Renseignements pris, il semble que certaines pages aient été inversées.

Fiche Technique

Scénario : Pierre Magne
Dessin : Olivier Quéméré
Editeur : Six Pieds sous Terre
Collection : Céphalopode
Sortie : 15 novembre 2002
Prix :10,50 euros
Inédit, moyen format, 58 pages noir & blanc