Ce biopic relate les événements qui ont amené James Hoffa à devenir le syndicaliste américain le plus connu et reconnu jusqu’à sa disparition mystérieuse puisqu’à ce jour, son corps n’a toujours pas été retrouvé et donc l’enquête pour enlèvement est irrésolue.
Excellemment interprété par un génial Jack Nicholson, la reconstitution historique est de qualité et seul faillit le jeu de de Vito qui tente de donner à son personnage de second plan, soit le bras droit du grand homme, plus d’importance qu’il doit en avoir.
De plus, sa réalisation est bourrée de tous les clichés possibles et inimaginables de ce qu’il ne faut pas faire. C’est à la la limite du catalogue des erreurs courantes remis aux jeunes étudiants en cinéma. Mais malgré cela, l’histoire prend aux tripes, et alors que la France connaît cela depuis l’industrialisation du travail, le pays du capitalisme-roi montre une facette sanglante dans la répression du syndicalisme.
A voir pour deux bonnes raisons : Jack Nicholson et la reconstitution d’une page de l’Histoire de l’Amérique que l’on montre peu.