Un mariage en Arizona de Susan Crosby
Présentation
Tony Young est bien le dernier homme que Maggie, élégante et célèbre actrice, aurait imaginé épouser. Avec son jean élimé, ses vieilles bottes, son regard sombre et son caractère ombrageux, il n’a en effet rien du mari idéal. Mais que lui importent, après tout, leurs différences et leurs perpétuelles disputes, puisqu’il s’agit juste d’une union de convenances, un arrangement temporaire qui lui permettra de sauver sa carrière et sa réputation ? Pourtant, alors que la date du mariage approche, Maggie prend soudain conscience que Tony est loin de la laisser indifférente…
Avis de Marnie
Cette histoire a un vrai défaut… celle de ne représenter qu’un produit de série qui ne se démarque pas de dizaines et dizaines « produits » qui ne réussissent pas à se distinguer. Le scénario est prévisible même nous le suivons avec une certaine attention due au style décidé et maîtrisé de l’auteur. Bon artisan, Susan Crosby nous amène jusqu’au bout de son récit sans faiblir.
Le problème, c’est le manque d’empathie que nous éprouvons vis à vis des deux héros. Entre une star de cinéma qui par fierté se lance dans un mensonge peu cohérent et cet ancien champion de rodéo, qui a gagné un ranch aux cartes, nous ne croyons pas longtemps à la crédibilité d’une telle relation, et nous n’éprouvons pas beaucoup de pitié pour cette superbe jeune femme qui veut se marier quelques mois pour donner eu grain à moudre à des journalistes avides de scandale.
Nous aurions apprécié un peu plus d’enthousiasme, de conviction et de profondeur…
Irrésistibles sentiments de Marie Ferrarella
Présentation
Dès qu’elle croise le regard de Jack Lever, le célèbre avocat d’affaires qui fréquente le café où elle travaille, Zoe est sous le charme. Aussi, lorsque celui-ci, veuf depuis peu, lui demande de garder ses enfants le temps qu’il trouve une autre nounou, accepte-t-elle avec empressement. Pourtant, si elle s’entend tout de suite à merveille avec ses deux petits protégés, Jack, lui, semble à peine remarquer sa présence. Pire, même, il se montre parfois franchement désagréable. Mais à quoi s’attendait-elle après tout. Il est évident que pour lui, elle ne sera jamais qu’une simple employée !
Avis de Marnie
Là encore, le thème est complètement éculé… et repris au moins dix fois par la très prolifique Marie Ferrarella. Il aurait alors été souhaitable qu’elle traite ce sujet de la nounou qui gagne non seulement le coeur des enfants mais celui du pauvre papa, avec originalité. Elle y réussit en partie, en créant une héroïne enjouée, un peu fantasque, attachante, spontanée et dynamique qui emporte notre adhésion.
Zoe se cherche… En conflit avec sa famille, la jeune femme tente de trouver sa voie. Nous suivons son évolution, avec intérêt. Le point faible du roman est le héros. Il est tellement indifférent envers ses enfants, et ce… jusqu’à la fin, que nous ne retenons que son égoïsme et l’aspect antipathique domine bientôt notre impression. Sa prise de conscience est minime. Le fil de l’intrigue est si ténu que nous perdons peu à peu tout intérêt pour cette histoire banale et tiède.
Marie Ferrarella est un bon auteur, mais ici, même si nous retrouvons son style enjoué, son écriture habile et son sens du rythme, la sauce ne prend pas !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 472
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 juillet 2009
Prix : 6,15 €