La lumière l’éventre. Le feu l’emporte dans une nuit blanche.
Durant un milliardième de seconde, Arthur sait qu’il avait raison. Le démon du grisou est sorti de sa tanière.
6 mars 1906 : dans quelques jours, plus de 1000 mineurs vont mourir. Un feu est signalé. Décision est prise de ne pas l’éteindre. Mais on mure la galerie, dans l’espoir qu’il ne sera plus alimenté en oxygène. Le feu s’étend.
10 mars : 1906 l’explosion se produit.
15 mars : 1906 décision est prise de ne pas poursuivre les recherches d’éventuels rescapés. Au fond de la mine quelques survivants cherchent une issue.
150 pages sont consacrés à l’annonce de la catastrophe. On suit les protagonistes, leurs espoirs, leurs amours et leurs luttes. Entre ces tranches de vie on observe des décisions de ceux qui veulent avoir raison, même s’ils sont dépourvus d’expérience et qui ne supportent pas qu’un autre puisse avoir un meilleur avis.
Après le déclenchement de la catastrophe le récit suit au fond de la mine le trajet des hommes blessés, souffrant de la faim et de la soif. Pendant ce temps, en surface, les familles attendent. La grève est décidée. Les syndicalistes se déchirent entre eux, tandis que se développe une haine envers ceux qui reprennent le travail pour nourrir leur famille.
Quittant la lointaine antiquité[[les séries Inca et Reine de Palmyre, éd. Pocket]] l’auteur nous conte la catastrophe de Courrières. Il s’agit d’un roman mettant l’accent sur les rapports humains. Cependant ceci se fait aux dépends des évènements historiques. Ainsi ne sont pas mentionnées l’arrivée des sauveteurs allemands munis d’appareils respiratoires ou les décisions prises par des ingénieurs d’Etat.
(1) les séries Inca et Reine de Palmyre, éd. Pocket
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 427
Editeur : Pocket
Sortie : 5 février 2009
Prix : 7,30 €