Il y eut d’abord le chant des oiseaux

Présentation de l’éditeur

Parole de fusillé, de miraculé : « Il y eut d’abord le chant des oiseaux, le chuintement du vent dans les branches », comme il le dit ici même à Simone Veil.

Avec ses camarades, il avait été capturé par une patrouille allemande. Ils sont collés à un mur, ils sont mitraillés. Or, lui se relève, il se rend compte qu’il n’est que légèrement blessé. Des pièces de monnaie qu’il avait sur lui par hasard ont dévié les balles…

On est en avril 1945. Lucien Neuwirth a vingt ans. Il s’est engagé dans la Résistance dès juin 1940, et, en 1942, il a rejoint à Londres les Forces françaises libres. Parachuté en Bretagne, il attaque des convois allemands dans le Cher, puis gagne les Ardennes où fait rage la dernière grande offensive du Reich, et enfin la Hollande où donc il frôle la mort.

Bien qu’il soit écrit sur un ton inimitable de simplicité, de modestie, d’oubli de soi, ce récit constitue une extraordinaire épopée.

Sortie : le 2 Octobre 2008