Op-Center, tome 8 : Ligne de contrôle – Avis –

Coffey lui avait déjà bien fait sentir qu’il n’était pas du tout ravi de la tournure des évènements. A savoir un officier américain menant un groupe formé d’un terroriste pakistanais, d’un agent de la NSA et en définitive de deux otage indiens. Et qui plus est, pour les conduire à l’intérieur d’un site de missiles nucléaires pakistanais construit sur un territoire contesté. Que ce petit groupe puisse constituer _ même pour la forme _ une équipe d’inspection des Nations Unies était une idée qu’il avait encore du mal à gober.

Devenus deux puissances nucléaires, les deux voisins antagonistes que sont l’Inde et le Pakistan s’observent, s’espionnent et exercent également des actions hostiles sur le territoire de l’autre.

Un attentat terroriste au Cachemire mettant en danger la paix fragile existant entre les deux pays, l’Op-Center dont l’objectif consiste à gérer des crises envoie sur place son équipe de forces spéciales : les Attaquants.

On retrouve les constantes habituelles d’Op-Center : raid de commando, hostilité des politiciens américains et erreurs grossières. Ainsi l’essentiel de l’action se déroule sur un glacier où les Pakistanais ont installé des silos de missiles nucléaires. On peut être perplexe en ce qui concerne la décision de placer ces installations secrètes dans une zone contestée par les deux pays qui y envoient régulièrement des patrouilles. Au fait, je précise aux auteurs qu’un glacier se déplace entraînant ainsi avec lui ce qui s’y trouve enterré (y compris des bases secrètes pourvues de missiles nucléaires).

Si les erreurs sont une constante, précisons en une autre. Devinez quelle est la nation qui au début du roman désapprouve la dernière initiative de l’Op Center du tome précédent ? Un pays méchant-pas-beau : La France !

Fiche Technique

Titre original : Line of control, 2001
Traduction : Jean Bonnefoy
Editeur : Pocket
Sortie : juillet 2008
Prix : 7,70 euros
Réédition, poche, 544 pages