L’Ultime chimère, tome 2 : L’île de Bollée – Avis +/-

– Vous ne croyez pas à la nature fantastique de ce Morgan Sheperd. Qu’il soit resté 162 ans dans le même établissement psychiatrique et qu’il soit âgé apparemment de 40 ans ne vous suffit pas ?

Sur la station spatiale privée Hadden, les scientifiques recrutés par le magnat de l’industrie Witzler se penchent toujours sur le cas de l’énigmatique patient d’un hôpital psychiatrique, qui ne vieillit guère depuis son internement deux siècles auparavant.

Les pièces du puzzle impliquent de nombreux évènements historiques demeurés dans l’ombre. L’un d’eux concerne l’année 1872 où une île volcanique émergea des flots de la Méditerranée.
Il s’agit d’une adaptation d’un fait historique réel. En l’an 1831 l’île volcanique Ferdinandea (ou Julia selon les protagonistes) apparut au milieu de la Méditerranée [[l’épisode de la contestation de l’île Julia est décrite de manière cocasse par Alexandre Dumas dans Le Speronare]] pour être aussitôt revendiquée par le Royaume Uni, l’Italie, l’Espagne et la France (ce dernier pays y envoya des troupes, dans cette histoire ce fut des troupes napoléonienne).

De même les thèmes du trésor de guerre de nazis et le goût pour l’ésotérisme d’Adolph Hitler servent de base à l’épisode situé dans le Berlin de fin 1945. Cette vaste saga qui mêle l’historique, le biblique et la science-fiction doit comprendre au moins sept volumes.

Pour ce deuxième tome on observe des longueurs dans la narration, notamment l’exploration de l’épave d’un navire de pêche et de l’île. Bien des pages sont superflues et auraient pu être plus utiles à la description d’un troisième épisode historique.

Fiche Technique

Scénario : Laurent Frédéric Bollée
Dessin : Griffo, Brice Goepfert & Philippe Aymond
Couleur : Bruno Pradelle & Rémy Langlois
Editeur : Glénat
Collection : Grafica
Sortie : septembre 2008
Prix : 12,50 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs