Le Dessinateur, tome 1 : Caroline – Avis +/-

Caroline n’est plus là, il me reste les assassins.

Ayant purgé leur peine, les criminels sortent de prison. Quelqu’un les attend avec une arme. Il ne s’agit pas d’un tueur à gages, mais d’un dessinateur judiciaire. Fréquentant les procès, il a passé 30 ans de sa vie à dessiner des monstres. Il a perdu sa fille Caroline par le fait de trois monstres qui n’ont jamais été retrouvés [[dans un train cf. le film Tir groupé (1982) avec Gérard Lanvin, Véronique Jeannot & Michel Constantin]].

Mais il existe des monstres qui sortent libres et vivants. Le dessinateur possède une arme. Il agit. Il s’interroge sur sa santé mentale. Mais la question est secondaire. Ayant retrouvé un amour du passé, il a renoué avec Léa, avec la vie. Cela pourrait être le retour de l’amour, mais Léa est la commissaire chargée de l’enquête. En jouant au chat et à la souris, le chasseur s’est ainsi rapproché d’un autre chasseur qui pourrait le stopper.

Dans ce polar noir, les auteurs nous présentent un personnage complexe mais paradoxalement anonyme, qui a décidé de devenir un assassin comme les monstres qu’il côtoie régulièrement.

Fiche Technique

Scénario : Erroc & François Dimberton
Dessin : Jean Trolley
Couleurs : Camille W.De Prévaux
Editeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Sortie : aout 2008
Prix : 12,90 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs + un cahier graphique de 8 pages de croquis en noir & blanc