Révolution & Chocolat : tome 2 – Avis +/-

Sébastien, tu m’écris que le Nicaragua va attaquer les USA… et le Canada. Ici, y a même plus d’essence, que pour les ambulances quasi, et y a même plus un peso pour une carotte ! Comment tu veux qu’on t’attaque, toi et les USA ? Avec des coupe-ongles ?

1982 : le Sandinisme a triomphé de Somoza et un couple mixte belgo-sandiniste a pu s’installer au Nicaragua où règne une paix précaire.

Aussitôt la jeune Maïlis décide d’apporter son soutien à la cause révolutionnaire en organisant une coopérative de milk-shakes. Mais le milk-shake n’est-il pas américain ? Certes mais le chocolat est révolutionnaire.

Pour cela il faut se procurer du chocolat d’où un raid discret dans un grand hôtel « voler pour la révolution ce n’est pas voler« . Quant au lait Maïlis a pu se procurer une vache nommée « Victoire ». Pour la nourrir il faut se procurer du foin (malgré les embuscades des Contras). Les contre-révolutionnaires se manifestent également par leur propagande, mais la radio révolutionnaire contre-attaque en affirmant que la pénurie de maïs est une rumeur impérialiste de radio Contra ( cependant on constate que la famille de Maïlis ne mangent que des haricots rouges).

Parallèlement les efforts de fabrication de milk-shakes se heurtent à deux disparitions, d’abord celle du chocolat, puis celle de « Victoire ». Un complot contre-révolutionnaires ? Peut-être mais curieusement Maïlis constate la présence de morceaux de boeuf dans les haricots. « Victoire  » a disparu avec l’enthousiasme révolutionnaire de Maïlis.

Fiche Technique

Scénario : Mercedes Suyapa
Dessin : Vincent Minck
Editeur : Glénat
Collection : Caravelle/Migration
Sortie : juillet 2008
Prix : 12,50 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs