Scandale chez les Fortune/Une liaison défendue – Avis – et +

Présentation de l’éditeur

Scandale chez les Fortune de Charlene Sands

Lorsque Reese Parker resurgit dans la vie d’Eliza Fortune et la menace de révéler la vérité au grand jour, la jeune femme tremble de voir éclater le scandale qu’elle redoute depuis si longtemps. Comment expliquer à sa famille qu’elle a épousé cet homme en secret six ans plus tôt, et qu’elle est toujours sa femme même si elle a fui loin de lui après l’avoir surpris entre les bras d’une autre ?

Une liaison défendue de Susan Napier

Blessée par l’attitude méprisante d’Ethan West, l’héritier du vieil homme qui l’a aidée à s’en sortir, Emily s’efforce d’ignorer ses insinuations et de contourner les obstacles qu’il dresse sur sa route. D’oublier aussi les sentiments passionnés qu’il lui inspire : persuadé qu’elle est une femme vénale, doublée d’une voleuse, cet homme aussi arrogant que séduisant ne la regardera jamais que comme une ennemie, elle le sait bien…

Scandale chez les Fortune

Décidément, cette série sur les Fortune n’arrive vraiment pas à décoller. Si le sujet est un cliché à lui tout seul, soit la réapparition six ans plus tard d’un mari devenu riche en quête de son épouse, mais dont la puissante famille n’a jamais entendu parler est redondant… l’explication quelque peu stupide et irréfléchie de la fuite de la pauvre héritière par celle-ci donnée dans le deuxième chapitre à celui qui vient lui demander des comptes, le laisse un peu interloqué… et nous aussi. Le problème c’est qu’il n’y a plus d’histoire, et l’auteur rame, rame, visiblement sans idée pour faire avancer la situation. Après un départ tonitruant, ne subsiste plus qu’un trou noir… perdu dans le cosmos et nous le laissons à la porte des étoiles, les deux héros étant aussi peu crédibles l’un que l’autre. C’est mou, c’est fade… aucun intérêt !

Une liaison défendue

Merci… Merci vraiment à Harlequin d’avoir compris qu’il fallait éditer tous les romans de Susan Napier. Nous ne nous en lassons pas ! Vous aimiez l’ambiance Azur [[façon pépite chère à Domino]] avec le héros suspicieux et râleur et l’héroïne, victime d’une méprise, qui doit se battre toutes griffes dehors en hurlant contre l’injustice ? Oui, vous trouverez cette atmosphère inoubliable, avec un gros zeste de sensualité moderne très appréciable pour pimenter le tout.

Même si nous avons maintes et maintes fois eu entre nos mains un récit identique, le traitement fait toute la différence. Déjà, l’auteur ne tombera pas dans le piège assez irritant d’entretenir le malentendu jusqu’au dernier chapitre. Au bout d’un tiers du roman, en se confrontant avec Emily, Ethan va vite s’apercevoir qu’il s’est trompé sur la jeune femme… Commence donc une autre histoire toute aussi attrayante.

Les dialogues sont un des grands points forts de Susan Napier. Elle excelle à les rendre coquins en diable, les héros adorant se lancer des allusions plus ou moins au second degré, avec malice et surtout une franchise revigorante et rafraîchissante. Si l’on ajoute à cela des caractères secondaires attachants avec beaucoup de présence et d’humour, le contexte s’enrichit alors de lui-même. Bien évidemment, l’auteur met en scène certains clichés que nous retrouvons au fil de ses histoires, comme le héros traumatisé qui n’ose plus s’engager de peur de souffrir ce qui le rend attachant, mais qui s’en plaindrait ? D’un autre côté, elle semble apprécier d’opposer non pas deux caractères différents, mais surtout deux héros chacun une origine sociale et une éducation particulière, qui devront faire des concessions pour pouvoir vivre ensemble.

Encore une vraie réussite de cet auteur… Que l’éditeur n’oublie pas ses romans de la décennie précédente, nous les attendons avec impatience !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 480
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 juillet 2008
Prix : 5,95 €