Ciné Cinéma Emotion – Madame Henderson présente

Certes, Stephen Frears nous a habitué à bien mieux, même si le ton caustique est présent du début jusqu’à la fin de cette chronique londonienne sur fond de blitz en ce début des années 40, l’aspect hollywoodien gâche un peu les bons moments.

Heureusement, la fadeur du scénario est totalement rattrapée par l’interprétation cabotine, envahissante mais surtout déjantée de l’actrice britannique shakespearienne Judi Dench, au mieux de sa forme, qui nous entraîne avec enthousiasme dans sa folie guerrière. Il faut bien la présence de Bob Hoskins pour tenter de lui river son clou ! Kelly Reilly réussit elle aussi à tirer son épingle du jeu… et ce n’était pas aisé.

Voici donc l’histoire du Windmill Theatre de Londres, après son rachat par l’excentrique Laura Henderson, et qui fut le seul théâtre qui resta ouvert sous les bombardements. Un petit moment de plaisir sans grande émotion, sans vraiment grand intérêt, mais est-ce obligatoire de voir seulement des films qui représentent autre chose qu’un divertissement ?