Uchronie(s) New Byzance, tome 1 : Ruines – Avis +

– Le crime par la pensée est une arme redoutable. Vous avez été reconnu coupable.

Bienvenue à New Byzance où l’ordre règne grâce à l’utopie fondamentaliste : dernier rempart dressé contre la barbarie.

Zack Kosinski est l’un des nombreux piliers du régime Ce prescient rêve d’autres réalités et la projette dans l’esprit des futurs contestataires. Découvrir ce monde aux valeurs opposées à celle de l’utopie est en général dissuasif pour ceux qui sont tentés de s’écarter de l’utopie fondamentaliste. Fondamentaliste ? Mais oui, la succession d’attentats ayant suivi le 11 septembre 2001 a fait basculer la société et le vainqueur a imposé sa loi de pureté sociale, religieuse et morale. C’est ainsi qu’Emily soupçonnant son mari d’adultère est à présent menacée par son époux, car selon la loi ce dernier se doit de la défigurer.

Traqués Zack et Emily trouvent refuge auprès d’une habitante de New-Harlem pourvoyeuse de plaisirs interdits et qui intervient régulièrement dans les visions de Zack. Elle est présente dans ses visions de ce monde cauchemardesque, ultralibéral et inhumain (le notre).

Ce premier tome d’une série de dix albums s’inscrit dans une exploration de l’uchronie rappelant Le Maître du Haut Château de Philipe K. Dick. Elle permet une redécouverte d’un univers que nous croyons familier et une intense spéculation intellectuelle.

Fiche Technique

Scénario : Corbeyran
Dessin : Eric Chambert
Couleurs : Luca Malisan
Couverture : Richard Guérineau
Editeur : Glenat
Collection : Graffica
Prix : 12,50 euros
Inédit, grand format, 54 pages couleurs