Le voile de l’oubli / A l’heure de la vengeance – Avis –

Présentation de l’éditeur

Le voile de l’oubli d’Adrianne Lee

Deux femmes assassinées. Une photo dans le journal. Un fait divers qui, malgré elle, bouleverse Jane Dolan. Car ces visages ne lui sont pas étrangers ; elle a connu ces femmes, elle en a l’intime conviction. Toutes deux les accompagnaient, sa fille Missy et elle, le jour du terrible accident qui, cinq ans plus tôt, l’a laissée amnésique… Mais qui sont ces femmes, et pourquoi ont-elles été tuées ? Court-elle, elle aussi, un danger ? Animée du fol espoir de lever enfin le voile de l’oubli et de faire la lumière sur son propre passé, elle accepte l’aide de Chad Ryker, un journaliste ami des victimes, qui semble vouloir à tout prix résoudre le mystère de leur disparition…

A l’heure de la vengeance de Marie Ferrarella

On a enlevé Rachel. On lui a pris sa fille chérie, qu’il aime plus que tout au monde. Pour Brent Montgomery, le choc est terrible. Car depuis son divorce, il met un point d’honneur à élever seul son enfant de cinq ans. Et nul doute qu’en la kidnappant, c’est de lui, le juge incorruptible, que l’on cherche à se venger. Un sentiment que semble partager Callie Cavanaugh, l’inspecteur en charge de l’enquête, une femme fascinante que, pour l’avoir déjà fréquentée, Brent sait fragile et blessée par la vie sous ses airs assurés. Et avec laquelle il s’engage désormais dans une terrible course contre la montre. Car il faut retrouver Rachel. Coûte que coûte…

Avis de Marnie

Evitons de trop nous attarder sur le premier roman, Le voile de l’oubli. Le manque de cohérence se mêle à l’incrédulité que l’on éprouve en lisant cette aventure qui n’a ni queue ni tête. Le talent de l’auteur notamment dans le sens du rebondissement ne suffit pas à sauver cette histoire à laquelle on n’arrive pas à s’attacher, les héros manquant tous les deux d’envergure et de charisme. L’histoire pourrait être intéressante, mais toutes ses possibilités ne sont pas exploitées… dommage !

A l’heure de la vengeance est le troisième tome de la série du clan Cavanaugh (quelle idée ont les éditeurs de publier les mois précédents, des livres postérieurs à cette histoire ?…). Le format de ce livre ne permet pas d’apporter toute l’intensité que ne le mériterait un récit aussi dramatique que l’enlèvement d’un enfant et toutes les conséquences qui suivent pour tous les personnages évoqués, la culpabilité du héros est à peine effleurée, le passé tragique de Callie Cavanaugh est assez rapidement surmonté… en fait, tout cela reste superficiel.

Bien évidemment, cette histoire se lit de façon plaisante, le talent de Marie Ferrarella étant suffisamment bien affirmé pour que l’enchaînement des péripéties se déroule de façon harmonieuse et somme toute fort sympathique. Cependant, cette histoire est classique, sans surprise et sans l’originalité qui lui permettrait de nous intéresser au-delà d’une lecture rapide, vite oubliée.

Passons assez vite ce dernier Black rose de janvier, pour nous plonger avec envie de ce que l’on nous propose pour février… un coup manqué, ce qui est plutôt rare dans cette collection depuis quelque temps !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 503
Editeur : Harlequin

Collection : Black Rose
Sortie : 1er janvier 2008
Prix : 5,95 €