Même si la série est plus connue que ce musical, et bien qu’il ait été dix fois copié en 18 ans, ce film, témoin d’une époque, garde sa fraîcheur tout en jouant sur une certaine amertume et la dureté de ce début des années 80.
Alain Parker est sur la pente ascendante de Hollywood lorsqu’il réalise ce film sans aucune vedette. Si Irene Cara a depuis fait une honnête carrière de chanteuse, l’excellent Anthony Ray a repris son rôle de danceur dans la série Fame, tout en devenant producteur d’autres films, avant de décéder en 2003. On trouvera aussi dans un petit rôle la jeune Meg Tilly, qui se distingua au début de cette décennie.
Rythmes entraînants, chansons sympathiques, la dure loi de la réalité rejoint les rêves et les idéaux de ces jeunes qui souhaitent avant tout devenir célèbres… ce que cache le rêve américain ! Un joli film qui rappellera des souvenirs aux quadragénaires et à découvrir pour les autres !