TCM – Comment épouser un millionnaire

Ce remake d’une comédie musicale des années 40 (on compte à ce jour trois versions) a la particularité de faire apparaître sur les écrans trois sex-symbols des années 50 qui ont fait rêver l’Amérique : Betty Grable, Lauren Bacall, et surtout Marilyn Monroe.

Face à trois femmes inaccessibles, les producteurs détestaient leur opposer des acteurs célèbres et talentueux. Là encore, les trois comédiens sont inconnus et le resteront (excepté Cameron Mitchell, étonnant second rôle des années 60…). En personnage secondaire, le vieillissant mais si distingué William Powell, est excellent. Milliardaire désabusé, il reste tel qu’il apparaissait vingt ans auparavant en interprétant son rôle fétiche de Nick, le charismatique et alcoolique riche gentleman qui s’amusait à résoudre des énigmes.

Comédie misogyne ou les femmes décident de prendre leur destin en mains, revendication chuchotée dans les années 50, ces aventures qui se veulent immorales mais reprendront vite le droit chemin, sont amusantes et toujours aussi sympathiques. Les vêtements font rêver… telle Marilyn qui lancera la mode des lunettes papillons… lunettes qu’elle se refuse à mettre, ce qui donne une scène culte : la jeune femme toute de rose vêtue, en fourreau sexy et qui se regarde dans des dizaines de glaces avant de sortir d’un pas de déesse… sortie ratée lorsqu’elle se cogne brutalement au montant de la porte !