L’aventure commence à tombeau ouvert dans la turbo traction [[Voiture créée par Franquin en son temps, à notre grand ravissement et que nous avons toujours plaisir à retrouver !]] et finit à fond les gamelles aux commandes d’une Zorglumobile sauvée de la casse par ce brave Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, Comte de Champignac, j’aurais aimé voir la tête du préposé à l’enregistrement de l’état civil lors de la reconnaissance du bambin !
Car il est bien question de ce brave comte, toujours prêt à rendre service à l’humanité tout entière à grand coup d’inventions aussi formidables qu’inintéressantes pour le capitaliste moyen puisque toujours favorable à la masse !
Trêves de mondanités, il n’est point question d’invention mais de famille dans cette aventure. Et croyez moi, vous en apprendrez de bonnes, des vertes et des pas mûres en suivant notre troupe à la poursuite du périple d’un aïeul des Champignac.
Au grand dam de Fantasio, même cette peste de Seccotine est de la partie, c’est vous dire !
De la campagne belge aux sommets indiens des contreforts himalayens, nous sommes transportés. Que dis-je ! Ballottés d’une page à l’autre toujours plus vite, toujours plus fort.
Yann et Tarrin [[Ceux-là même qui nous ont offert les dernières aventures de Violine]] ont repris à leur compte (et à leur Comte aussi [[Bin quoi ?]]) les bonnes recettes de Franquin [[Personnages, animaux, engins motorisés, etc]] ainsi que les bonnes vieilles recettes des BD classiques.
Ah ces suspenses de dernière case de bas de pages, combien de feuillets ai-je frénétiquement abîmés afin de tourner plus vite mon regard vers le dénouement improbable de la suite ?
Fiche technique
Le Tombeau des Champignac
Dessin de Fabrice Tarrin
Scénario de Yann et Fabrice Tarrin
Couleurs de Yuko, Fred Neidhardt et Fabrice Tarrin
12,35 euros
Aux éditions Dupuis
Sortie le 21 novembre 2007