Résumé
A la mort de son père, le comte d’Avondale, Manella découvre avec effroi que son oncle, devenu son tuteur, a pris possession du titre ainsi que de l’ensemble de ses biens qu’il compte revendre petit à petit. Il projette également de la marier à un vieil aristocrate richissime. Manella n’a qu’une seule solution : s’enfuir. Elle trouve une place de cuisinière chez le marquis de Buckingdon et, avec l’aide des autres employés de maison, s’efforce de déjouer les plans machiavéliques contre lui.
Avis de Francesca
Barbara Cartland se fait un plaisir de narrer les aventures d’une jeune fille issue de l’aristocratie mais qui doit se débrouiller par ses propres moyens afin de survivre. La recherche de l’amour passe au second plan. D’ailleurs, le héros de ses romans est systématiquement un personnage effacé par rapport à elle, dont on ne sait rien ou presque de ses sentiments et de ses problèmes.
Ici, le personnage principal du roman, Manella n’est pas tout à fait une simple oie blanche. Elle possède des ressources et une intelligence insoupçonnées chez une si jeune personne. Bien qu’elle soit très innocente, ce qui est conforme au standard de l’auteur, elle n’est pas stupide et réfléchit avant d’agir pour le mieux. On peut dire que la chance lui sourit tout au long de l’histoire, mais elle sait également utiliser sa tête, ce qui est fort appréciable de nos jours.
Le récit se déroule sans anicroche, comme un joli conte de fées comme sait si bien le raconter Barbara Cartland. Le sentiment de déjà-vu persiste à la lecture de plusieurs de ses romans mais l’ennui ne se montre pas à tout bout de champ, ce qui laisse le sentiment d’avoir passé un moment agréable de lecture mais qui s’oublie tout aussi rapidement dès qu’on atteint la dernière page.
Fiche technique
– Format : poche
– Pages : 157
– Editeur : J’ai Lu
– Sortie : 4 janvier 2007
– Prix : 4,10€