I.R.$., tome 9 : Liaisons romaines – Avis +/-

– Nombreux ont été les aventuriers à chercher le trésor des templiers. Et si ce Catalano avait inventé toute cette histoire ?
– « Il Scorpione » a été un des meilleurs chasseurs de reliques de son siècle.

1935 : un officier nazi met la main sur un antique document apte à faire plier l’Eglise catholique.

2007 : l’agent de l’IRS Larry B. Max découvre que la banque du Vatican verse depuis des années des sommes régulières à un criminel de guerre nazi.

Entre ces deux dates il y eu la guerre, la complicité passive du Vatican envers les nazis et les réseaux d’évasion de ces derniers. Tout repose sur un secret approché autrefois par « Le Scorpion » [[cf. la série Le Scorpion de Stephen Desberg & Enrico Marini, 7 volumes parus chez Dargaud]]. Mais pour l’instant l’élégant Max est quelque peu perplexe, malgré son talent à discerner les motivations des personnes d’après leurs relevés de compte. Mais il n’est pas le seul à déterminer la personnalité des gens. Menaçant un de ses collègues du clan adverse, celui-ci comprend qu’un homme aussi élégant ne va pas tacher son costume avec du sang.

Les secrets historiques et religieuses de l’histoire se mêlent aux scandales financiers de notre siècle dans un album où les flash-backs abondent. La seule réserve que je ferais concerne l’épisode de 1935. Depuis les aventures d’Indiana Jones nous savons que les troupes allemandes peuvent évoluer de façon assez peu discrète au Moyen-Orient et ceci en uniforme, tout en affichant ostensiblement la croix gammée. Mais dans des territoires sous protectorat britannique ceci est assez curieux, le flegme british ne s’en serait pas relevé.

Fiche Technique

Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Bernard Vrancken
Couleurs : Coquelicot
Editeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Sortie : mai 2008
Prix : 9,80 euros
Inédit, grand format, couleurs, 48 pages