Résumé
En 1902, Almira Domfield est la fille d’un célèbre et prospère constructeur de vélos. Elle se fait heurter par l’automobile de Rupert, le séduisant comte de Branscombe qui a la réputation de coureur de jupons. Malheureusement, cette jeunesse insouciante est bouleversée par la ruine de Monsieur Domfield qui contraint Almira à se rendre à Londres et à tenter de subvenir à ses besoins. Ses retrouvailles avec le comte vont à nouveau changer le cours de sa vie.
Avis de Francesca
Barbara Cartland est sans conteste l’auteur de littérature sentimentale le plus connu et le plus prolifique de tous les temps. C’est l’auteur contemporain le plus lu au monde, ce qui constitue une référence non négligeable. Elle est malheureusement une caricature de la romance d’aujourd’hui et ne représente pas du tout un genre qui est souvent considéré comme de la sous littérature mais qui produit des œuvres de bonne qualité.
Ses romans à l’eau de rose présentent tous un schéma classique avec une jeune fille innocente, vierge et désargenté et un homme mûr, aristocrate et séducteur. Le héros tombe rapidement amoureux de la belle effarouchée, lui fait une cour discrète et l’épouse dans la foulée, lui faisant vivre un véritable rêve. Il n’y a pas de scènes sensuelles ou érotiques, ce qui est la marque de fabrique de l’auteur.
Le résumé complet de l’histoire tient sur les 5 lignes de départ, ce qui représente le peu d’intérêt de l’intrigue. Le style de l’auteur est assez agréable et se lit sans ennui mais sans passion non plus. Les seules péripéties qui arrivent se dénouent miraculeusement à la page d’après, ne laissant pas de situation complexe donc intéressante.
Un livre qui décrit un conte de fées pour les deux héros, sans anicroche, sans hésitation et sans problème concernant leur amour. C’est d’une grande banalité mais n’est-ce pas en fin de compte l’objectif de cette histoire de raconter un monde et des personnages idéaux ?
Fiche technique
– Format : poche
– Pages : 154
– Editeur : J’ai Lu
– Sortie : 16 février 2007
– Prix : 4,10€