Ghost rider – Avis + et +/-

Synopsis

Johnny Blaze, 17 ans, et son père sont riders et exercent comme cascadeurs dans les fêtes foraines. Une nuit, Blaze junior signe un pacte avec le diable pour sauver son père du cancer qui le ronge. Mais Blaze senior meurt après une chute. Suite au choc, l’adolescent quitte alors les gens qu’il aime dont Roxanne, la fiancée avec qui il devait fuir.

Une fois adulte, il tente désespérément de se convaincre qu’il n’est pour rien dans la mort de son paternel. C’est le moment que choisit le maître des enfers pour réclamer la contrepartie du pacte qu’ils avaient signé des années auparavant. Johnny Blaze devient alors le ghost rider.

Avis de Valérie

Cette adaptation d’un comic book n’emportera pas les vivas du public. On aurait pu se contenter d’une série B baroque mais Nicolas Cage s’assure d’en faire un ratage. Dommage, car Ghost Rider a de quoi faire du lourd puisque le personnage est tout en excès.

Quand l’horrible Cage n’est pas à l’écran, on peut apprécier l’ambiance gothico-comique apportée par Mephistopheles (Peter Fonda de Easy Rider), son fils Blackheart et ses acolytes et l’histoire qui est plutôt sympathique. De plus, les effets spéciaux et les cascades donnent un plus non négligeable au long métrage.

A noter la participation de Sam Eliott qui s’arrange pour toujours être bon (comme quoi, c’est possible) et Donal Logue que l’on peut voir un peu partout, notamment dans Blade, premier du nom.

C’est le genre de film qui peut demeurer un souvenir passable si vous n’en attendez pas grand chose. A bon entendeur…

Avis de Cécilia

C’est fou le nombre de héros maudits et/ou torturés que l’on retrouve au cinéma, dans la littérature ou dans la bande dessinée. L’art en général et le 7e en particulier utilise la malédiction pour son aspect effrayant et inéluctable. C’est vrai !

Quelle autre option se présente à nous face à un pacte diabolique lorsque l’on souffre le martyre ? Rien, mes amis ! C’est exactement le cas de Johnny Blaze campé par Nicolas Cage pas vraiment en forme. Le pauvre garçon éprouve tellement de chagrin que le diable en personne lui rend visite pour conclure un marché. L’ensemble des ingrédients qui construisent un excellent nanar se greffe alors sur cette base scénaristique alcaline.

On a alors le droit à tous les poncifs du genre comme les amoureux qui gravent leurs initiales au couteau sur un arbre dans la prairie de la petite maison. Et puis, le héros est super fort et super sexy ! En gros, c’est le meilleur. Les sabots du réalisateur et du scénariste sont si gros et si bruyants que le malheureux spectateur en arrive à s’exclamer « Non ! Ils ne peuvent pas nous faire ça tout de même ». Et, bien si ! Ils peuvent ! Même si l’histoire n’est pas très originale, les images et la photographie sont magnifiques et angoissantes. Mes yeux ont disparu plusieurs fois derrière mes mains.

Ghost rider n’est pas un bon film à proprement parler. Mais, le long-métrage est loin d’être désagréable dans le genre série B. Un bémol tout de même, et de taille, Eva Mendes ne sert pas à grand chose si ce n’est à exhiber sa poitrine.

Le saviez-vous ?

Nicolas Cage porte un tatouage représentant le crâne enflammé de ghost rider sur le bras.

Fiche Technique

Genre : fantastique

Avec Nicolas Cage, Wes Bentley et Eva Mendes

Durée : 110 minutes

Année de production : 2006

Titre original : Ghost rider

Date de sortie : 21 février 2007

Budget : 150 millions $

Adapté du comic Marvel éponyme