Scorpion – Avis +

Synopsis

Angelo ne vit que pour la boxe thaï. Écarté des championnats à cause de son comportement sanguin, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue alors que ce dernier l’a provoqué. À sa sortie après six ans de prison, c’est une épave. Mais par amour, il va changer, devenir un autre, une machine à cogner, à prendre des coups, à combattre. Il va devenir Scorpion. C’est le prix à payer pour gagner les combats clandestins sans règles et sans limites de free fight.

Avis de Cécilia

Dès le générique, on sent que Scorpion sera un film différent. La voix-off d’Angelo nous racontant sa vie, son amour pour un sport violent, ses sacrifices et sa déchéance est émouvante, douloureuse et pitoyable. La bande son du film reflète exactement cet état d’esprit : elle est mélodieuse et mélancolique. Elle colle parfaitement aux images.

Le free fight est un sport violent. Le film reflète cette brutalité extrême. D’autant plus que les combats du long-métrage sont illégaux. Et qui dit illégaux, dit pas de règles sur le ring et donc plus de bestialité. Mais, cela ne gêne en rien la progression de l’histoire. Cette agressivité la supporte plutôt.

Plus qu’un film sportif, Scorpion parle de descente aux enfers. Et, quand on est en bas, on donne un coup de talant dans le fond de la piscine pour remonter. Il évoque également le surpassement de soi, la domination de ses démons intérieurs. C’est pourquoi il est à la fois glauque et plein d’espoir. Comme dans un sport et pour parodier Rocky auquel on pense forcément un peu, rien n’est jamais terminé avant le coup final.

Scorpion n’est soumis à aucune interdiction. Je suggère néanmoins de ne pas y emmener une âme sensible ou un enfant trop jeune. En revanche si vous êtes fans de ce sport, courez-y.

Fiche technique

Genre : drame

Avec Clovis Cornillac, Francis Renaud et Karole Rocher

Durée : 98 minutes

Année de production : 2006

Date de sortie : 21 février 2007