Pour affirmer ses talents de «Mouche qui pique», Alix va aller droit sur San-Fransisco à la recherche de criminels de guerre [[La deuxième mondiale]]japonais. Elle va se rendre compte que belle fille comme elle est, elle fait éprouver plus de désir que de peur de la mort. Mais la môme a du caractère, de la suite dans les idées, une maîtrise des arts martiaux a faire pâlir le plus chaud des coureurs de jupons, ainsi qu’un très beau tatouage représentant une tigresse blanche dans le dos.
Durant la progression de son enquête, Alix se rendra compte qu’il n’est pas plus facile de tuer que de donner son corps. Tout de même elle réussira à enseigner l’art du cinquième bonheur [[titre de l’album, qui n’est rien d’autre que de faire passer de vie à trépas]] à quelques personnes désignées par ses collègues espions du Grand Timonier.
Le trait de Conrad est toujours aussi précis et charmeur. Sous une prime apparence peu fouillée une foultitude de détails apparaissent au cours d’une lecture attentive. Les cases muettes font ressortir l’action et l’atmosphère tendue des scènes d’espionnage. La forte personnalité d’Alix est omniprésente et impose le respect : une rose dont les épines peu visibles seraient capables de jaillir telles les griffes de la Tigresse qu’elle incarne.
fiche technique
Tome 3 : L’art du cinquième bonheur
Dessin de Didier Conrad
Scénario de Didier Conrad avec la participation de Wilbur
Couleurs de Julien Loïs
Aux Editions Dargaud