L’adaptation de Mission : Impossible par Brian De Palma en 1996 dont le budget initial est de 75 millions de dollars rapporte près de 2,5 fois l’investissement financier initial sur le sol américain (180 981 886 $). 4 120 207 de spectateurs français se précipiteront dans les salles. Ce succès commercial donne des idées à l’industrie cinématographique occidentale : l’adaptation de série télévisée culte est désormais dans l’air du temps.
Nous avons vu passé Chapeau melon et bottes de cuir en 1998, Wild Wild West en 1999, Charlie et ses drôles de dames en 2000, Starsky et Hutch en 2003, Shérif fais-moi peur en 2004, Ma sorcière bien-aimée en 2005. L’année 2006 a vu l’adaptation de Deux Flics à Miami et Les Brigades du Tigre dont ma critique est ici et celle de Luc là.
Certaines séries sont même passée au grand écran sans attendre : The X-Files dont les fans se sont mobilisés à l’hiver 2006 pour en voir naître un second opus ou Serenity : l’ultime rébellion, suite directe de FireFly, la série avortée de Joss Whedon (Buffy contre les vampires, Angel) en milieu de première saison (critiques du film : ici et ici).
Dans un avenir proche, les versions cinématographiques de Wonder Woman, Amicalement Vôtre et Dallas verront le jour.
Seule exception à la règle : Buffy, la tueuse de vampires datant de 1992. Le film s’adapte au petit écran en 1997 sous le titre de Buffy contre les vampires et suit chronologiquement le long-métrage.