The Princess Diarist – Avis +

Présentation de l’éditeur

The Princess Diarist is Carrie Fisher’s intimate, hilarious and revealing recollection of what happened behind the scenes on one of the most famous film sets of all time, the first Star Wars movie.

When Carrie Fisher recently discovered the journals she kept during the filming of the first Star Wars movie, she was astonished to see what they had preserved―plaintive love poems, unbridled musings with youthful naiveté, and a vulnerability that she barely recognized. Today, her fame as an author, actress, and pop-culture icon is indisputable, but in 1977, Carrie Fisher was just a (sort-of) regular teenager.

With these excerpts from her handwritten notebooks, The Princess Diarist is Fisher’s intimate and revealing recollection of what happened on one of the most famous film sets of all time―and what developed behind the scenes. And today, as she reprises her most iconic role for the latest Star Wars trilogy, Fisher also ponders the joys and insanity of celebrity, and the absurdity of a life spawned by Hollywood royalty, only to be surpassed by her own outer-space royalty. Laugh-out-loud hilarious and endlessly quotable, The Princess Diarist brims with the candour and introspection of a diary while offering shrewd insight into the type of stardom that few will ever experience.

(Traduction Onirik) The Princess Diarist est la collection de souvenirs intime, drôle et pleine de révélations de Carrie Fisher sur tout ce qui s’est passé en coulisses sur l’un des tournages les plus fameux de tous les temps, le premier Star Wars.

Quand Carrie Fisher a redécouvert, il n’y a pas si longtemps, les journaux qu’elle tenait pendant le tournage de ce premier film, elle s’est étonnée de voir ce qu’ils contenaient : des poèmes d’amour plaintifs, la naïveté de la jeunesse dans des réflexions débridées et une vulnérabilité qu’elle peine à reconnaître. Aujourd’hui, sa célébrité en tant qu’auteur, actrice, et icone de la pop-culture est indiscutable, mais en 1977, Carrie Fisher était juste « une sorte » d’adolescente normale.

Avec ces extraits de ses notes rédigées à la main, The Princess Diarist est le souvenir intime et révélateur de ce qui s’est passé sur le tournage du film le plus célèbre de tous les temps – et de ce qui s’est passé en coulisses. Et aujourd’hui, alors qu’elle reprend son rôle iconique pour la dernière trilogie Star Wars, Carrie Fisher s’interroge aussi sur les joies et les peines de la célébrité, et sur l’absurdité d’une vie engendrée par la royauté hollywoodienne, uniquement pour être surpassée par sa propre royauté cosmique.

Hilarant de bout en bout, manne à citations, The Princess Diarist déborde de la candeur et de l’introspection propres à un journal intime, tout en offrant un aperçu perspicace du type de célébrité que de peu de gens pourront connaître.

Avis de Claire

Disparue le soir du 27 décembre 2016, un jour avant sa maman, l’inoubliable Debbie Reynolds, vedette de Singin’ in the rain (Chantons sous la pluie, 1952), Carrie Fisher restera à jamais la princesse Leia dans la trilogie originale Star Wars. Elle nous offre, avec son ultime ouvrage, une confession à la fois caustique, lucide, honnête et terriblement émouvante.

En effet, le 23 décembre 2016, alors qu’elle revient de Londres, où le premier Star wars fut tourné pendant trois mois, en 1977, Carrie Fisher est victime d’un arrêt cardiaque à bord de l’avion. En soins intensifs, son état est stable. Un élan de sympathie mondial se soulève dès lors en hommage à la plus charismatique des princesses. Les messages viennent de partout. Elle lutte, mais le côté obscur de la Force l’emporte le 27 décembre, fauchant sa maman au passage. A Hollywood et dans le monde entier, la perte est immense.

Si nous évoquons ces moments douloureux, c’est qu’une phrase, dans les Remerciements de son livre, est tout simplement un serre-coeur. Elle y écrit : « for my mother, for being too stubborn and thoughtful to die. I love you but that whole emergency, almost dying thing, wasn’t funny. Don’t even THINK about doing it again in any form» (à ma mère, d’avoir été trop têtue et trop maligne pour mourir. Je t’aime mais tout ce truc des urgences et de presque mourir, ce n’était pas drôle. Ne PENSE même pas à reproduire cela sous une forme ou une autre). Sa maman aura tenu parole.

Mais la grande révélation du livre est bien sûr… le secret de ces horribles macarons qui cachent ses oreilles, et qui ont été pour elle, chaque matin, une véritable torture à mettre en place, malgré la bonhomie d’une vieille coiffeuse irlandaise… Les Buns of Navarone, comme elle les surnomme. On plaisante, la vraie révélation est la liaison torride entre le taciturne et peu bavard Harrison Ford, déjà star, et elle, la petite adolescente timide et peu sûre d’elle, telle qu’elle se décrit. Elle n’a alors que 19 ans, elle est à Londres pour le tournage d’un « petit » film, n’a que peu ou pas d’expérience amoureuse, et cet homme superbe fait chavirer son coeur. Comment lui jeter la pierre ? C’est la naissance de « Carrison »…

L’actrice revient avec tristesse et pudeur sur les tragédies qu’a vécu sa mère, notamment avec la trahison de son père, Eddie Fisher, qui quitte femme et enfants pour les beaux yeux violets d’une Elizabeth Taylor fraîchement veuve. Carrie n’est qu’une toute petite fille, mais elle n’oubliera jamais les dégâts que peuvent causer la tromperie et le mensonge dans un couple. C’est pourquoi elle vit très mal cette liaison clandestine, elle revit par procuration et à son corps défendant la blessure infligée par son père, sauf qu’elle n’est pas du bon côté. On sent dans son récit autant d’amour que de culpabilité. Car Harrison Ford est marié, et père de deux jeunes enfants, même si son couple bat déjà de l’aile.

Une bonne partie du récit est la reproduction de ses pensées d’alors jetées pèle-mêle sur des feuillets. Elle livre ses tourments les plus intimes, se met à nu, rêve d’amour, qu’un jour elle pourra vivre sans se cacher, sans s’étouffer, sans pleurer. C’est parfois déchirant, mais toujours magnifique. L’amour d’une jeune fille en fleur pour un homme qui aura bien voulu lui faire l’offrande d’un baiser. On se demande quelles ont été les réflexions de l’homme en question, lorsqu’il a su qu’il a été tant aimé, tant espéré. Carrie Fisher jette sur la jeune fille qu’elle était alors, un regard plein de tendresse et de compassion. Ils étaient seuls, à Londres, en tournage, amoureux à l’écran, amants en coulisses, et à jamais complices.

Une petite merveille de nostalgie, d’humour et surtout une ode à la vie. May the Force be with you Princess, wherever you are.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 272
Editeur : Batam Press

Sortie : 24 novembre 2016
Prix : 20,99 €