The Foundling – Avis +

Présentation Officielle [[traduction VR]]

Je suis née d’une mère célibataire en 1962, puis confiée à l’adoption au refuge pour femmes et enfant de Saint-Vincent, situé à Magazine Street à la Nouvelle-Orléans, où j’y ai passé mes premières années.

J’ai été adoptée peu de temps après, mais j’ai quitté ma famille adoptive à 15 ans. J’ai erré durant de nombreuses années pour chercher, sans jamais le trouver, un endroit qui me ferait sentir à la maison.

J’ai recherché, trouvé, et ai été rejeté par ma mère naturelle lorsque j’avais 45 ans. Elle ne pouvait se permettre de rouvrir une blessure qu’elle a portée sa vie durant, la blessure d’avoir abandonné un bébé… The Foundling (en français, ‘l’enfant trouvé’) est mon histoire.[[« I was born to an unwed mother in 1962 and subsequently surrendered to St. Vincent’s Women and Infants Asylum on Magazine Street in New Orleans, where I spent my first year. I was adopted shortly thereafter but left my adopted family at fifteen. I wandered for years looking for, but never quite finding a place that felt like home. I searched for, found, and was denied a meeting with my birth mother when I was 45 years old. She couldn’t afford to re-open the wound she’d carried her whole life, the wound of surrendering a baby.The Foundling is my story. »]]

Avis de Valérie

Mary Gauthier est pratiquement inconnue en France, pourtant cette native de Louisiane a une coloration très Nouvelle-Orléans, un brin cajun, nous possédons donc un ancêtre commun !

L’humeur de son dernier CD est donc très « New-Orleans », mais un New-Orleans d’après Katrina : triste, plaintif, mais possédant cette force vitale de toujours renaître de ses cendres.

L’auteur fait partager sa souffrance et c’est l’auditeur qui l’analyse et soit s’y reconnaît soit y compatit. Celui donc qui trouvera cet album dépressif peut analyser sur son ressenti aussi sûrement que sa propre réflexion dans un miroir.

le mélange folk, musique cajun, donne vraiment un son unique, même si il semble connu. On pense à Bob Dylan à ses début, notamment pour la capacité qu’à Mary Gauthier à faire passer ses émotions dans son chant. On peut y trouver le David Bowie d’avant Ziggy, celui de Please Mister Gravedigger, tendance néo-réaliste avec quelques fois des envolées d’accordéon ou de violon folk qui rappelle que Mary Gauthier est une interprète populaire, dans le sens le plus noble du terme.

Pourtant, elle demeure unique et offre une véritable maturité emplie de fraîcheur. C’est une chanteuse à découvrir, elle trimballe avec elle son monde, le partage avec qui veut, afin que chacun puisse regarder au fond de soi et faire naître sa propre Histoire !

Beau, émouvant et musicalement folâtre tout en étant souvent entraînant.

Fiche Technique

Sortie : 21 mai 2010

Label: Proper

Prix : 20,45 €