Star Wars III : Revenge of the Siths

Depuis le temps que les fans attendaient la fin du début, ça y est c’est fait on sait pourquoi l’asthmatique en cape noire est méchant et surtout comment il devient cet homme-machine fonctionnant aux piles « dark side of the force », marque inconnue de nos jours mais qui fut populaire il y a très longtemps dans une galaxie très lointaine.

Que dire de cet épisode si ce n’est qu’il s’agit du meilleur des trois mais que c’était un défi facile à relever. Il faut dire que l’affreux Jar-Jar Binks et son incompréhensible accent créole n’apparait qu’une seconde à l’écran et encore ferme-t’il sa gueule.

Largement mieux que l’épisode deux et ses effets spéciaux destinés à masquer l’absence de scénario, cet opus fait office de pivot de manière acceptable. Certes ce n’est pas un chef-d’oeuvre, l’ami Lucas a beaucoup trop voulu lier ce film à ceux réalisés il y a plus de vingt ans. Aussi accumule-t’il les ficelles et autres raccords capillotractés pour flatter l’égo du fan à qui on ne la fait pas.

On découvre par exemple Chewbacca, imitant Johnny Wessmuller, copain avec Yoda ce qui n’apporte rien. La seule bonne idée, qui arrive tardivement mais fait bien le liant, sont les atroces mutilations que subit le petit Anakin et qui vont le transformer en jedi/sith/androïde/Caliméro (avec une coquille noire sur la tête).

Au passage, dernier clin d’oeil, il récupère la voix de Thulsa Doom. Quand on pense la branlée que Conan lui a mis on comprend qu’il se fasse discret sous son oeuf, sa cape et ses chaussures orthopédiques.

Au final, si vous êtes fan, vous vous moquez de mon avis, sinon, restez avec les trois originaux. Ils sont plus denses, mieux construits, plus agréables.