Paris Première – Nuit et brouillard

Dix ans après la libération des camps de concentrations, Alain Resnais tourne ce documentaire de commande pour que l’on n’oublie pas, et sûrement pour lutter contre le négationnisme qui instille déjà son venin.

D’un format court, il évite le voyeurisme et ne s’attache qu’à montrer des images d’archives et celles tournées (en couleur) 10 ans après, avec pour seul habillement le texte de Jean Cayrol.

Grâce à l’ouverture des archives de la Seconde Guerre mondiale, on peut de nos jours bien mieux documenter une telle oeuvre mais celle-ci garde la force du temps, la beauté âpre de l’inéluctable destinée, et la puissance froide de l’horreur..