NT1 – Kick Ass 2


– Il est temps de revenir dans le monde réel.
– Je pensais qu’on essayait de le rendre meilleur.
– Alors pourquoi est-ce qu’il est pire?

Il y a les super-héros et il y a Kick-Ass.

Ce premier super-héros existant dans le monde réel (et dépourvu de tout super-pouvoir) s’est essayé au superhéroïsme face à la pègre. Il a survécu suite à l’intervention de Big Daddy et d’Hit-Girl : deux super-héros costumés et mortels (les super-pouvoirs n’existent pas, mais les armes à feu et les sabres de samouraï si !).

Le temps a passé et Kick Ass continue d’inspirer des amateurs dans la lutte contre le crime. Sous l’autorité du colonel Stars and Stripes (ex-homme de main de la pègre, devenu justicier sous l’influence de la religion chrétienne) s’est constitué Justice forever des super-héros dont l’enthousiasme n’a d’égal que l’amateurisme.

Parallèlement? Chris D’Amico – fils d’un parrain de la pègre victime d’un accident de travail (un lance-roquette manié par Kick-Ass) – rumine sa vengeance. Devenu le super-vilain Motherfucker,  il recrute sa propre super-équipe de super-vilains dont la plupart sont au départ des assassins compétents.

L’affrontement sera sanglant.

Ce deuxième volet de la saga Kick-Ass souffre de l’absence de Nick Cage, et Jim Carey peine à combler son départ.

D’autre part le scénario place Hit-Girl en retrait, mais donne une large place à ses mésaventures en milieu scolaire. Ce n’est que lorsqu’elle ramasse une arme que le film retrouve un certain dynamisme.

De plus (et surtout) Matthew Vaughn le réalisateur du premier Kick-Ass est devenu producteur sur le second film et a laissé sa place à Jeff Wadlow. Ce dernier effectue un travail honnête, mais manquant d’énergie (par rapport au premier film évidemment, sinon l’action répond toujours présent).

À noter la présence en caméo de Mark Millar et de John Romita Jr les deux créateurs du comic original.