Les onze mensonges du prix Nobel de la Paix

Alors que la sphère médiatique s’extasie devant la remise du prix Nobel de la Paix à Al Gore, le jugement d’un tribunal anglais ne manque pas d’interpeller.
Après que le gouvernement anglais a voulu imposer aux élèves la diffusion du film de l’américain alarmiste (à qui profite le crime ? réponse au Cercle Zététique), un courageux directeur d’école a déposé un recours devant un tribunal afin d’alerter sur les mensonges, non vérités, contre-vérités, absences de preuves présents dans ce « film », qui en devient fictionnel tellement les ficelles sont grosses.

Voilà donc les onze tromperies du film (source Journal Chrétien et 20 minutes):

1 Le film prétend que la fonte des neiges sur le Kilimandjaro est une preuve du réchauffement climatique. L’expert du gouvernement a été forcé de reconnaître que cela n’était pas correct.

2 Le film suggère que les données des carottes glaciaires prouvent que l’augmentation du CO2 entrainait une hausse des températures sur 650.000 ans. La cour considère que le film est trompeur : sur cette période l’augmentation du CO2 était en retard de la hausse des températures de 800 à 2.000 ans.

3 Le film utilise des images à forte teneur émotionnelles de l’ouragan Katrina et suggère que le réchauffement climatique en est la cause. L’expert du gouvernement a du accepter qu’il n’est « pas possible » d’attribuer des évènements uniques en leur genre au réchauffement climatique.

4 Le film montre l’assèchement du Lac Tchad et prétend que cela est une conséquence du réchauffement climatique. L’expert du gouvernement a dû accepter que cela n’était pas le cas.

5 Le film prétend qu’une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques. Il s’est révélé que M. Gore a mal lu l’étude ; en réalité quatre ours polaires se sont noyés et cela était dû à un orage particulièrement violent.

6 Le film annonce que le réchauffement climatique pourrait stopper le Gulf Stream et renvoyer l’Europe à l’âge de glace. Les preuves du plaignant montrent que cela est une impossibilité scientifique.

7 Le film accuse le réchauffement climatique d’être à l’origine de la disparition d’espèces, dont le blanchissement des récifs coraliens. Le gouvernement n’a pu trouver de preuves pour corroborer cette affirmation.

8 Le film suggère que la calotte de glace du Groenland pourrait fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. Les preuves montrent que le Groenland ne pourrait fondre avant des millénaires.

9 Le film suggère que la calotte antarctique est en train de fondre. Les preuves montrent que leur volume augmente.

10 Le film suggère que les mers pourraient augmenter de 7 mètres, entrainant le déplacement de millions de personnes. Les preuves montrent que la hausse prévue du niveau des mers est de 40 cm sur les cent prochaines années et qu’il n’y a pas de menace d’un déplacement massif de population.

11 Le film prétend que la hausse du niveau des mers a causé l’évacuation de certaines îles du Pacifique en direction de la Nouvelle-Zélande. Le gouvernement n’a pas été en mesure de corroborer cela, et la cour a noté que cela ressemblait à une fausse affirmation.

A cela s’ajoute le fait que contrairement à ce que de nombreux écolos bobos annoncent sans savoir de quoi ils parlent, les fameuses dix années les plus chaudes ne sont pas toutes comprises sur les années 90 & 2000 mais la plupart dans les années 30.

La sonnette d’alarme qui joue sur la corde de la culpabilité et l’auto-flagellation si prônée en occident vont-elles bientôt s’arrêter ?