Les Imposteurs – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

« Je m’appelle Calexa, nom que j’ai emprunté à la tombe sur laquelle je me suis réveillée, laissée pour morte et amnésique. Depuis, je n’ai jamais songé à quitter le cimetière, jusqu’à aujourd’hui. Témoin d’un meurtre, je suis hantée par l’esprit de la victime qui réclame justice. Mais si je décide de l’aider, il me faudra sortir de l’ombre. Y suis-je vraiment prête ? »

Avis de Valérie

Depuis la fin de sa série La communauté du sud et la fin de la série qui s’est inspirée de ces personnages True Blood, Charlaine Harris se retrouve face à de nouveaux défis.

Cette collaboration avec un scénariste de comics et de novélisations connu aurait pu être un vrai plus mais pour ce premier volume, on ne peut pas dire que ce soit concluant, même si rien n’est définitif.

Une jeune fille se retrouve – après avoir été battue – dans un cimetière, visiblement laissée pour morte. En se réveillant, elle ne se souvient de rien et prend le nom apparaissant sur le caveau sur lequel elle a atterri, Calexa.

Sachant intimement que sa vie est en danger, elle décide de se cacher et avec le temps arrive à se créer une routine qui inclut malgré lui le vieil homme gardant le cimetière et une dame d’un certain âge qui l’aide à se nourrir et se vêtir.

Elle se terre dans le caveau dans lequel elle s’est créé un nid et fouille sa mémoire inexistante pour tenter de se rappeler de sa vie d’avant. Puis elle s’aperçoit qu’elle peut percevoir les âmes quittant leur corps sans savoir si elle avait ce don avant son amnésie.

Un soir elle surprend un meurtre et se retrouve possédée par l’âme de la personne assassinée…

Il y a du potentiel, mais cela reste ultra-prévisible et sans vraiment de profondeur. Lorsque l’on passe d’un format écrit à un comics, cela permet d’enlever les lourdeurs tout en facilitant la compréhension d’une intrigue. Ici, s’il y a eu texte, il devait être riquiqui. Ladite intrigue est étirée en longueur et les dessins ne sont pas réellement inspirants.

On a du mal à reconnaître le personnage principal, la jeune Calexa, d’un dessin à l’autre. Si ce n’était de par sa tignasse rousse et le contexte, on pourrait la mélanger avec d’autres adolescentes.

Bref, si on peut être déçu par la faiblesse du scénario et des dessins, il y a matière à créer une mythologie intéressante qui pourrait mêler psychologie, enquête et surnaturel. Attendons donc le second volume pour être fixé.

Fiche Technique

Format : album
Pages : 120
Editeur : J’ai lu
Collection : Darklight
Sortie : 8 octobre 2014
Prix : 15,90 €

de Daniele Rudoni (Avec la contribution de), Don Kramer (Illustrations),