La Prisonnière du temps – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Londres, été 2017. Ce n’est qu’une vieille sacoche en cuir. Une de plus, à inventorier. Mais pour Elodie, jeune archiviste que ses fiançailles avec un golden-boy n’enthousiasment guère, c’est une révélation. Qui est cette belle femme en tenue victorienne, sur ce portrait jauni ? Et pourquoi ce manoir sur la Tamise, peint si délicatement, lui semble-t-il familier ?

Avis de Claire

La plus anglaise de romancières australiennes nous revient en poche avec une histoire de fantôme, de secrets de famille et demeures poussiéreuses. Comme dans tout bon roman anglais, comme Rebecca ou Jane Eyre (le nom Thornfield apparaît même au détour des pages, la référence est claire), le point de départ est une incroyable maison, lieu de tous les mystères, Birchwood Manor.

Elodie est sur le point de se marier. Son travail l’amène à découvrir des documents oubliés au sujet d’un peintre préraphaélite, membre de la confrérie (imaginaire) de Magenta. De fil en aiguille, elle remonte le fil du temps, et découvre à sa grande stupéfaction que son destin est immanquablement lié à ce peintre et à cette maison. Il est question d’amour blessé, de meurtre, d’enfant abandonné, d’amour de l’art, de crime crapuleux…

Kate Morton a choisi de nous raconter cette histoire par strates, on navigue entre différentes périodes, différents narrateurs. Il y a beaucoup de détails, de personnages, c’est parfois un peu confus, et pour peu que l’on laisse la lecture de côté quelques jours, on a du mal à reprendre le fil. Dommage, car tout y est passionnant.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 720
Editeur : Pocket
Sortie : 4 juin 2020
Prix : 9,50 €