L’évangile selon Max – Avis –

Présentation de l’éditeur

Petit, Max connaît la faim, l’humiliation, la violence, l’abandon. Il accepte, mûrit sa haine, développe son intelligence. Il garde une trace de la douleur : un doigt sectionné par une mère indifférente. Il ajoute un signe distinctif : comme les blasons de sa croisade, il arbore, tatoués, sur l’épaule droite, un crâne, à gauche, une bougie.

Plus grand, il entame une quête de rédemption et va au bout de ses croyances d’enfance. En chassant de gros gibiers. Non pour les tuer, niais pour châtier leurs défauts, leur faire découvrir son Évangile si particulier. Mais comment faire quand tout le monde ne veut pas se convertir ? Et qui sont ceux qui le traquent ?

Avis de Na Dia

Quand Christophe Rocancourt s’essaie au roman, cela donne L’Evangile selon Max, un thriller qui paraissait intéressant au vu le résumé, mais qui ne parvient pas à nous convaincre.

Max, le héros de ce livre, est une sorte de Christophe Rocancourt romancé, il est mal-né, et subit depuis son enfance, maltraitance, haine, abandon… En grandissant il va se lancer dans une quête de pouvoir. Va réduire les plus influents, les déposséder de tout leur bien. Car Max ne tue pas, il dépouille !

Le thème abordé aurait donc dû nous plaire, mais les maladresses d’écriture et les scènes rocambolesques qui se multiplient fatigue le lecteur. L’intrigue part un peu dans tout les sens et il est difficile de ne pas perdre le fil de la trame.

L’auteur nous parle de roman, mais l’histoire du héros est tellement calquée sur celle du vrai Christophe Roquancourt que l’on s’emmêle les pinceaux, et la multiplication des personnages à peine esquissés ne fait que renforcer ce sentiment de brouillon.

A éviter !

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 377
Editeur : Flammarion
Collection : Policier
Sortie : 2 mai 2010
Prix : 21 €