Claymore, tome 18 : Lautrec à feu et à sang – Avis +

– Cet être sans conscience de soi… ni désir charnel… sans même d’attachement à sa propre survie ne fait que détruire tout ce qui l’entoure. Il s’attaque à toute forme de vie puis s’éteint. Quelle merveille. C’est l’arme absolue. regardez sa splendeur.

Face aux démons, l’Organisation a lancé les Claymores. Ces jeunes femmes ayant absorbé de la chair de démon canalisaient l’énergie démoniaque dans leur corps. Leur vie courte et intense leur permettait de se battre pour l’humanité… Tout était faux.

Percevant la vérité, sept guerrières ont fait sécession. Mais alors qu’elles se préparaient à affronter l’Organisation, certaines d’entre elles se retrouvent sur un champ de bataille. Ancienne Claymore ayant perdu le contrôle de sa nature démoniaque, Riful affronte les jumelles Alicia et Beth : armes ultimes de l’Organisation.

Parallèlement Raphaëlle et Lucielle – deux soeurs ayant fusionné en une seule entité démoniaque – détruisent tout ce qui se passe à leur portée. Puis vient Priscilla. La fière Claymore ayant autrefois succombé à l’exaltation poursuit son parcours égoïste et les combattantes comme les Exaltées ne peuvent que constater qu’elles ne sont pas de taille.

Alors que certaines des Claymores envisagent le sacrifice ou l’abandon de leur humanité l’Organisation observe sereinement les morts et les destructions.

Graphiquement et scénaristiquement, le mangaka joue habilement sur le paradoxe. Les Claymores perdent leur apparence humaine alors que Priscilla qui a perdu depuis longtemps son humanité conserve un visage angélique… et Riful panique.

Fiche Technique

Traduction : Anthony Prezman, Sakoto Fukimoto & Thomas Lameth
Lettrage : Bakayaro !
Editeur : Glénat
Collection : Shônen
Sortie : juillet 2011
Prix : 6,90 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir & blanc