Le professeur Stangerson (Michael Lonsdale), savant illuminé, habite un château hanté par le mystère. Sa fille Mathilde (Sabine Azéma) a été retrouvée à moitié assassinée dans la chambre à coucher jaune où elle s’était enfermée. Personne n’a pu entrer, personne n’a pu sortir. Autour de ce casse-tête tournent un juge qui aime trop les mystères (Claude Rich), un inspecteur qui veut trop vite les dissiper (Pierre Arditi), un amoureux transi qui cherche à les entretenir (Olivier Gourmet), et un dindon qui glougloute…
Le reporter Rouletabille (Denis Podalydès), aidé de son assistant Sinclair (Jean-Michel Brouté), enquête.
Avis de Luc
Depuis Dieu seul me voit, le premier long-métrage de Bruno Podalydès, on savait celui-ci fan de Tintin [[dans Dieu seul me voit, le héros (Denys Podalydès) drague Jeanne Balibar dans un restaurant… Syldave de Versailles (la Syldavie est une république d’Europe de l’Est imaginée par Hergé dans Tintin) !]]. On retrouve cet esprit BD dans l’adaptation très ludique de Gaston Leroux : Le mystère de la chambre jaune.
La demeure des Stangerson est superbe et inquiétante.
Tous les personnages, volontairement caricaturés, sont portés par de fabuleux comédiens, Denis Podalydès [[le frère du réalisateur]] en tête. Il ne cesse de répéter : « C’est un très grand, très beau et très curieux mystère« .
Savoureux, à déguster avec du thé et des petits fours !