– Cette opération internationale non-autorisée équivaut à une trahison.
Émergeant de son coma, Ethan Hunt (Tom Cruise) apprend de Benji Dunn (Simon Pegg) qu’il vient de se noyer. Quoi, qu’est-ce qu’il raconte ? En effet, suite à la dissolution de la « Force Mission Impossible » Hunt a poursuivi seul sa traque du Syndicat. Cette organisation criminelle provoque crises, assassinats et attentats à travers le monde. Mais pour Alan Hunley (Alec Baldwin) le directeur de la C.I.A. le Syndicat n’existe pas et c’est Hunt qui déclenche des attentats afin de valider l’existence de cet organisme fictif. C’est ainsi que, traqué par la C.I.A. et le Syndicat, Hunt s’est introduit dans un centre de données pour obtenir une information vitale. Mais il s’est noyé au cours de l’opération.
Ah ? Bon, maintenant qu’il a été ranimé Hunt va pouvoir… et il s’effondre. Holà, Dunn lui explique qu’il doit se ménager après sa noyade récente. Quoi ? Qu’est-ce qu’il raconte ?
Christopher McQuarrie (le scénariste de Mission impossible : Protocole Fantôme) a un frère Navy Seal qui s’est noyé deux fois. Il lui a décrit les symptômes que devait éprouver Ethan Hunt après sa noyade. Le réalisateur s’est servi de ces informations avec humour.
Pendant ce temps William Brandt (Jeremy Renner) et Luther Stickell (Ving Rhames) se disputent au sujet du choix de la voiture utilisée pour une course-poursuite, formant ainsi un duo comique.
De son côté Benji Dunn, du fait de son statut hybride de génie-looser, apporte une touche humoristique supplémentaire.
Ce cinquième volet de la série Mission Impossible suit la recette classique : personnages ambigus, course-poursuites, révélations, ruse et contre-ruses, tout en procurant une large place à l’ironie.