Plan séquence.
Quand on relit nos voeux de l’année dernière, force est de constater que le scénario a changé en cours de route. On était partis pour une comédie romantique avec quelques rebondissements, des stars, des guests, des caméos, et puis on s’est retrouvés chacun dans notre coin, comme dans une monotone pantomime, à faire chaque jour les mêmes gestes, à voir les mêmes lieux, à rêver de « l’avant », tandis que partout, tel un mauvais script de blockbuster, un vilain virus s’attaquait à la planète entière (à propos c’est un virus mutant, bien entendu).
Gros plan.
Quelques moments de répit estivaux (sans Festival de Cannes cependant), et c’était reparti pour un tour de manivelle. Notre coeur saigne quand on pense aux lieux de culture, aux lieux de vie et d’échanges que sont les festivals, les salons, les restaurants et les cafés (sans oublier nos chers salons de thé). A Onirik, on se bat pour eux, et l’on se remettra en selle dès que possible, pour la plus fantastique des aventures, celle du « monde d’après ». La seule inconnue est la date de sortie. D’après les dernières directives ministérielles, le rideau restera baissé pour encore un bon moment.
Travelling avant.
Souhaitons en coeur que cette année nouvelle ne sera ni un remake, ni un reboot, ni une deuxième partie ou encore un nouveau chapitre, mais juste un one-shot. On vous souhaite le meilleur, où que vous soyez, quoi que vous fassiez. Vivez, profitez, aimez, lisez, arrachez à cette triste réalité des moments de bonheur bien mérités.
Fondu au noir.