Simone, le roman graphique de David Evrard (dessinateur), Jean-David Morvan (scénariste) et Walter Pezzali (coloriste), remporte le prix des collégiens 2023 au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême !
« Ma grand-mère souhaitait que l’on n’oublie jamais la Shoah et que son combat contre les différences (racisme et antisémitisme) et l’oubli continue après son départ … Elle nous manque énormément. Ma grand-mère serait fière et émue de voir ces jeunes qui l’aiment, je suis certaine qu’elle les voit de là-haut. » Mélissa Guedj, la petite fille de Simone Lagrange.
Présentation de l’éditeur
En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturée, à Lyon, à partir du 6 juin 1944… Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupée. Elle se souvient de ses années de résistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s’appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celles de ses proches sont en danger. La délation était monnaie-courante mais personne ne pouvait s’attendre à ce qu’ils soient dénoncés par quelqu’un de si proche. C’est là, au siège de la gestapo, qu’elle a croisé la route du chef de la section V : Le boucher de Lyon, Klaus Barbie.
Damien Dhondt