Une vieille maîtresse au grand écran

On peut voir Une vieille maîtresse de Catherine Breillat sur nos écrans depuis mercredi 30 mai 2007. C’est le troisième film français en compétition officielle à Cannes que l’on pourra voir, après Les chansons d’amour, la comédie musicale de Christophe Honoré et Le scaphandre et le papillon, prix de la mise en scène à Cannes pour Julian Schnabel (d’après le roman de Jean-Dominique Bauby), la semaine dernière.

Nous vivons donc à l’heure de Cannes, même si ce prestigieux festival a déjà fermé ses portes.

Une vieille maîtresse est l’adaptation du roman éponyme de Jules Barbey d’Aurevilly, retranscrit dans le Paris de 1835. La vieille maîtresse du titre, c’est la chaude Asia Argento qui fera tout pour que son bien aimé (Fu’ad Ait Aattou) n’épouse pas sa promise Hermangarde (Roxane Mesquida). Beau programme !

Ce passage au film en costume d’époque par la cinéaste sulfureuse Catherine Breillat (réalisatrice de 36 fillette, Sale comme un ange, Parfait amour, Anatomie de l’enfer) est étonnant, mais, en 2000, Olivier Assayas avec Les destinées sentimentales et Arnaud Despléchin avec Esther Kahn avaient réussi leur pari. Ces deux films représentaient aussi la France à Cannes et font sans doute partie des plus beaux films de l’an 2000.