Un squelette dans le placard – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Après des années passées en Amérique, Ginger Gold, jeune veuve un peu excentrique, est de retour à Londres pour vendre sa maison d’enfance. Un séjour banal qui se complique quand Boss, son petit chien, découvre le corps momifié d’une femme dans le grenier. Shocking ! Qui est la victime ? Depuis combien de temps est-elle là ?

À ses risques et périls, Lady Gold se lance dans une délicate enquête aux côtés de sa dynamique dame de compagnie et du séduisant inspecteur Basil Reed. Les indices semblent tous converger vers une soirée organisée dans la maison dix années plus tôt. Ni une ni deux, pour enfin lever le voile du mystère, Ginger décide d’organiser une nouvelle soirée, en invitant les mêmes convives que dix ans auparavant. Une idée géniale ? Pas sûr, car avant la fin de la soirée, un nouveau meurtre est commis…

Avis de Valérie

Après avoir vécu une dizaine d’années aux Etats-Unis, lady Ginger Gold – une jeune veuve – revient prendre son héritage, sa maison d’enfance. Accompagnée de son amie Halley (une jeune américaine venue étudier la médecine dans la capitale britannique), elle a plaisir à retrouver l’ancien majordome, Pippins qui a réouvert et fait nettoyer la demeure familiale.

En faisant cela, il a trouvé un corps dégradé, visiblement présent depuis longtemps. Il a préféré que Ginger puisse décider quoi faire avant de prévenir les autorités. La jeune femme finit par appeler l’inspecteur principal Basil Reed, qu’elle a rencontré lors de la traversée en paquebot de Boston au Royaume-Uni.

Lady Ginger ne peut s’empêcher d’enquêter, c’est dans sa nature, d’autant que le suspect parfait est feu son père. Elle veut arriver à prouver qu’il n’est pas le coupable.

Par définition, le cosy mystery peut manquer d’action et d’agressivité. C’est aussi pour ça qu’on le choisit. Mais ici, malgré un contexte semblant bien documenté, cela reste un peu plat. Du moins, si vous avez déjà lu ce type de romans, le sentiment de déjà-vu est persistant.

On pense principalement à l’héroïne de Kerry Greenwood, Phryne Fisher. Une garçonne des années 20 qui, par un jeu d’héritage, hérite d’un titre de noblesse. Cette Anglaise partie vivre en Australie est audacieuse et sans-gêne, son caractère est bien plus intéressant et approfondi qu’ici.

Le manque de profondeur pourrait décevoir les lecteurs assidus, mais en dehors de ça, Un squelette dans le placard est un roman distrayant, sans prise de tête.

Fiche technique

Format : broché

Pages : 320
Éditeur ‏ : ‎City Edition
Sortie : 25 août 2021
Prix : 17,50 €