Un homme un vrai – Avis +

Résumé

Première époque à Paris. Boris (Mathieu Almaric) est un cinéaste raté. Lors d’un rendez-vous professionnel, il rencontre Marilyn (Hélène Fillières). C’est le coup de foudre. Le soir, autour d’un gaspacho sur le Carmen de Bizet, ils chantent : « Notre amour dure depuis 300 000 ans« .

Deuxième époque à Ibiza, 5 ans plus tard. Boris n’a écrit qu’un scénario dont personne ne veut. En fait, il s’occupe des deux enfants qu’il a eus avec Marilyn. Celle-ci, devenue business-woman très occupée s’envole à Cuba avec… Dolorès, une Espagnole aussi speedée qu’elle !

Troisième époque, 5 ans plus tard, dans les Pyrénées Marilyn accompagne un groupe d’Américaines voir un spectacle unique au monde : l’amour entre les tétras dans les Pyrénées

Avis de Luc

Quel délice, ce film ! Il donne du bonheur, ce qui n’est pas si fréquent. Il est dans l’air du temps où les femmes sont plus actives que les hommes. Les hommes, dont la féminité ose enfin s’exprimer, ne sont pas pour autant négligés. A la fin, Boris chante (avec ironie) : « Je suis un homme, un vrai, quand je suis dans tes bras« .

Les comédiens sont épatants. Mathieu Amalric (génial), Hélène Fillières (la soeur de la cinéaste Sophie Fillières, belle et dynamique), ainsi que les seconds rôles : Pierre Pellet, Sylvie Laguna, Philippe Suner, Daniel Cohen, etc.

Le film a une liberté de ton très agréable, qui rappelle un peu ceux d’Arnaud Despléchin, Bruno Podalydès voire Jacques Rozier.

Les frères Larrieu avaient déjà signé un moyen-métrage se situant déjà dans les Pyrénées : La Brèche de Roland, avec le même Mathieu Amalric. Leur premier long-métrage est de la même veine, tonique et déjanté.

Bref, deux heures de bonheur. Après l’avoir vu, on a envie de s’envoler dans les Pyrénées assister à la ronde amoureuse des tétras. Fabuleux et poétique !

Fiche technique

Chansons et musique : Philippe Katerine

Genre : comédie dramatique

Durée : 120 minutes

Sortie : 28 mai 2003

Avec Mathieu Amalric, Hélène Fillières, Sylvie Laguna, Philippe Suner, Pierre Pellet, Daniel Cohen et Aitana Sanchez-Gijon