Three little secrets – Avis +

Résumé de l’éditeur

Once upon a time, they eloped. But then dashing Scotsman Merrick MacLachlan accepted payment from Lady Madeleine’s father to have the marriage annulled. Or did he ?

Two times, Maddie has wed. Once for love, once for comfort. Yet once more she is alone with only her beloved son and his haunting visions for company. Until fate thrusts her back into the arms of her first love.

Three little secrets dance between them. One is that he desires her as much as ever ; another is that she’s never forgotten his touch. But the scars of their youthful passion run deep, and the third secret will either mark their undoing . . . or spark the sizzling reunion they dare not dream of.

Avis de Callixta

Three little secrets met fin à l’excellente trilogie de Liz Carlyle. Et s’il ne m’a pas autant plu que les précédents, ce n’est pas parce que la qualité de ce roman est moins bonne mais parce que la trame est très proche du second. Le livre n’a pourtant rien de commun ni dans l’atmosphère, ni dans les personnages dépeints, ni dans les problèmes évoqués. Ce n’est donc pas une simple imitation mais le lecteur aurait peut être davantage apprécié quelque chose de différent.

Parlons justement de cette trame : le héros, Merrick MacLachlan, dont nous avons fait connaissance dans les romans antérieurs, est un personnage sombre, taciturne jusqu’à la rudesse. Architecte et homme d’affaires, il est réputé dur et sans scrupules. A part son frère, Alasdair, il n’a presque aucune attaches. Ce côté sombre chez lui va s’expliquer dans ce roman lorsqu’on découvre Madeleine, l’héroïne à qui il a été marié peu de temps, plus de treize ans auparavant. Comme dans le tome précédent, un couple a donc été séparé, ils se retrouvent plein d’amertume autour d’un enfant, le fils de Madeleine.

Ici, l’enfant prend une dimension importante. C’est à cause de lui que Madeleine est revenue à Londres après la mort de son époux. A 12 ans, c’est un enfant fragile, étrange, dont les réactions parfois bizarres font craindre à sa mère une maladie mentale. Liz Carlyle montre avec beaucoup de sensibilité l’isolement de cet enfant « différent » et on ressent parfaitement l’angoisse de sa mère. L’autre partie de l’intrigue est évidemment centrée sur le couple et la levée de malentendus et des incompréhensions entre eux. C’est une exploration douloureuse et pleine d’émotions. Liz Carlyle étant très douée pour montrer combien les douleurs passées peuvent traumatiser des êtres, leur vie entière. Les deux héros sont particulièrement attachants. Peut être Merrick suscite encore plus d’émotions. Il est apparu si refermé sur lui-même, si inapte à éprouver des émotions auparavent, qu’on ne peut que se réjouir de le découvrir sensible, émotif. Le jeune homme qu’il était dans le passé apparaît au fur et à mesure des longues discussions orageuses entre les deux protagonistes.

Madeleine est un héroïne plus classique, qui a beaucoup sacrifié au nom du respect de l’ordre établi et de son enfant. Les retrouvailles sont passionnées à souhait et Liz Carlyle réussit l’exploit de ne situer aucune scène hot dans un lit. Elle se sont pas nombreuses mais montrent bien que les deux héros ont longuement été séparés !

Nous retrouvons avec plaisir les héros des livres précédents et nous découvrons enfin la demeure familiale des MacLachlan, là-bas, dans les Highlands. Cette trilogie mérite donc d’être découverte et Liz Carlyle d’être suivie. Son écriture est fluide et élégante. Elle écrit des histoires à la fois poignantes et belles. Elles sont souvent simples mais parfaitement bien construites. Bref, un auteur à suivre !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Pocket Star Books
Sortie : 21 mars 2006
Langue : anglais
Prix : 4,53 €