Présentation de l’éditeur
Yûji Sano employé d’une société sans scrupules se retrouve dans un monde semblable à celui d’un jeu vidéo, avec une fenêtre de stats et des compétences. En face de lui se tient un slime. Il l’apprivoise sans mal et devient un dresseur. Un vieux grimoire trouvé non loin de son lieu d’arrivé, va lui enseigner plusieurs magies qui lui octroient une deuxième classe, celle d’érudit !
Avis de Naraze
Nous voici dans un nouvel isekai [[L’isekai est un sous-genre de la fantasy japonaise dont l’intrigue tourne principalement autour d’un personnage normal qui est transporté ou piégé dans un univers parallèle]] avec un personnage principal totalement blasé. Il va passer d’employé lambda à personnage le plus fort du monde en arrivant dans un univers fantastico-médiéval.
Yuji découvre le fonctionnement de ce nouvel environnement, sans que cela l’émeuve le moins du monde. Du début à la fin de ce premier tome, il est taciturne et n’exprime pas ses sentiments. Il reçoit ses pouvoirs sans difficulté et les utilise avec une aisance absolue. C’est un héros auquel on ne s’attache pas.
En plus du côté magie et monstres, une interface spécifique, propre à cet univers, permet à Yuji de connaître ses compétences et pouvoirs. Cela donne l’effet d’être dans un jeu-vidéo… Etant programmateur de métier, le héros n’est pas surpris et se sent comme un poisson dans l’eau.
Le dessin est très classique et les planches sont peu détaillées. Le trait n’est également pas très marquant. Les cases n’ont pas été travaillées de la même manière, car certaines scènes sont impressionnantes, tandis que d’autres sont autant oubliables que la personnalité du héros.
Réincarné dans un autre monde se laisse lire, mais ne passionne pas. On se demande surtout si la suite pourra relever le niveau et nous donner un peu plus d’intérêt.
Fiche technique
Format : poche
Pages : 192
Editeur : Delcourt/Tonkam
Sortie : 15 juillet 2021
Prix : 7,99 €