OCS Geants – Marie-Octobre


– Qui a tué doit être tué.

1959, d’anciens résistants sont conviés à un dîner chez François Renaud-Picart (Paul Merisse) qui fut l’un des membres de leur réseau. Ils croient avoir été réunis pour rendre hommage à Castille leur chef qui, il y a quinze ans, fut abattu lors d’une descente de la police allemande.

En réalité, il s’agit de démasquer le traître qui se trouve parmi eux.

Marie-Octobre (Danielle Darrieux), la seule femme du groupe, a appris d’un ancien membre des Services secrets allemands que le réseau avait autrefois été dénoncé par l’un de ses membres dont l’identité est restée inconnue des Allemands.

Aujourd’hui, il convient de le démasquer et… de faire justice.

Dès lors les convives s’interrogent et très vite la solidarité de l’après-guerre disparaît. On reproche au boucher (Paul Frankeur) ses activités de marché noir durant la guerre, à l’inspecteur des contributions (Noël Roquevert) ses activités actuelles et à l’avocat (Bernard Blier) de défendre les criminels.

Basé sur le roman de Jacques Robert (1948) ce film évoque la délation durant l’Occupation, mais également à la Libération. La justice expéditive était à l’œuvre et elle pouvait très bien déboucher sur une injustice. Ici, lorsque les accusateurs décident de voter pour désigner (sans preuves) lequel est le coupable, l’un d’entre eux le désigne à haute voix tout en continuant à regarder la télévision.