Lydia: The Wild Girl of Pride & Prejudice – Avis +

Présentation de l’éditeur

A spirited, witty and fresh reimagining of Jane Austen’s Pride and Prejudice!

Lydia is the youngest Bennet sister and she’s sick of country life – instead of sewing and reading, she longs for adventure. When a red-coated garrison arrives in Merryton, Lydia’s life turns upside down. As she falls for dashing Wickham, she’s swept into a whirlwind social circle and deposited in a seaside town, Brighton. Sea-bathing, promenades and scandal await – and a pair of intriguing twins. Can Lydia find out what she really wants – and can she get it?

(traduction Onirik) : Une réécriture inspirée, spirituelle et rafraîchissante de ce classique de Jane Austen Orgueil et préjugés !

Lydia est la plus jeune des soeurs Bennet, et elle en a plus qu’assez de la vie à la campagne – au lieu de coudre et de lire, elle aspire à l’aventure. Quand une garnison arrive à Meryton, la vie de Lydia est sans dessus dessous. Alors qu’elle succombe au fringant Wickham, elle est embarquée dans un tourbillon de nouvelles relations sociales et se retrouve en bord de mer, à Brighton.

Baignades, balades et scandales l’attendent, ainsi que des jumeaux intrigants. Lydia pourra-t-elle trouver ce qu’elle veut vraiment – et surtout pourra-t-elle l’obtenir ?

Avis de Claire

Dans le roman originel de Jane Austen Orgueil et préjugés, ainsi que dans les différentes adaptations télévisuelles ou cinématographiques, Lydia, la jeune soeur Bennet, passe toujours pour -si ce n’est la plus stupide- au moins pour la plus frivole et la plus inconséquente. C’est par elle que le malheur arrive, c’est elle qui fait courir une grave disgrâce à toute sa famille, et il nous semble que peu lui importent les conséquences.

Dans ce roman, Lydia tient, sur une année, un journal intime, que lui a offert sa soeur Mary pour son anniversaire. Elle vient d’avoir quinze ans, la vie lui tend les bras, même si ses perspectives d’avenir restent limitées. Jeune fille de bonne famille de la gentry campagnarde, elle ne manque de rien, même si ses parents n’ont pas trop d’argent. Frappée d’entail, une disposition testamentaire qui favorise un héritier mâle, même si c’est un parent éloigné, la propriété paternelle ne reviendra à aucune des filles Bennet. L’enjeu pour elles est donc de faire un avantageux mariage.

C’est une tout autre Lydia que nous présente la plume de Natasha Farrant (dont on avait tellement aimé le roman Les Amants de Samaroux). Tout en restant proche du texte et à l’histoire de Jane Austen, elle nous offre le point de vue d’une jeune fille bien moins sotte qu’on pourrait le croire, une jeune fille qui aime rire et vivre, qui se moque des convenances et qui aspire à plus de liberté.

Son personnage est résolument moderne, elle se révolte sans cesse contre la condition féminine qui est celle de son époque, celle qui ne lui permet de strictement rien faire, si ce n’est de trouver un bon parti pour se marier, et le plus tôt est le mieux. Natasha Farrant en fait une héroïne très attachante, une jeune personne proche de ses soeurs, très admirative d’Elizabeth, qu’elle considère comme un modèle bien supérieur à elle. C’est un aspect de ce personnage qu’on n’aurait pu soupçonner, et c’est bien vu et bien pensé, car c’est toujours cohérent.

Dès le premier regard pour ainsi dire, Lydia tombe amoureuse de celui qui sera son mari. Malgré tous ses défauts, elle l’aime, elle le comprend, et le plus important, elle lui pardonne. On retrouve avec plaisir tous les personnages du livre de Jane Austen, mais aussi quelques uns inventés pour la circonstance. Natasha Farrant s’est visiblement régalée pour cette réécriture, cela se sent à chaque page. Pour le moment, le livre n’est, malheureusement, pas encore disponible en français.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 352
Editeur : Chicken House Ltd
Sortie : 1er septembre 2016
Prix : 7,38 €