Le Souffle du mal – Avis +

Présentation de l’éditeur

Mercedes Athena Thompson Hauptman est mécanicienne. Et changeuse coyote… Et la compagne de l’Alpha de la meute du bassin du Columbia. Mais rien de tout ça ne poserait de problème si elle n’avait pas accepté d’endosser la responsabilité de protéger tous ceux qui vivent sur leur territoire – ce qui aurait dû se limiter à traquer des gobelins tueurs, des chèvres zombies et un troll de temps à autre.

Au lieu de cela, leur foyer est à présent considéré comme une zone neutre où les humains peuvent négocier avec les faes sans danger. En réalité, rien ni personne n’est en sécurité. Tandis que généraux et politiciens affrontent les Seigneurs Gris des faes, une tempête approche… Et son nom est la Mort.

Mais la meute a donné sa parole. Qu’importe le prix.

Avis de Valérie

L’aventure débute ici avec Mercy, Ben et Marie-Jo sur les traces d’un gobelin qui menace la tranquillité d’un fermier. Adam Hauptman – son mari et chef de la meute des loups-garous des Tri-Cities – travaille avec le gouvernement, notamment à une rencontre avec les faes les plus gradés et n’est pas disponible.

Alors que l’équipée se demande comment faire, sans trop imaginer que ce sera si difficile, Larry le roi des Gobelins vient leur prêter main forte. Et ils ne seront pas trop de quatre non-humains pour arriver à venir à bout de cette mission. Ce qui pourtant, n’est que le début de problèmes bien plus graves.

En effet, à la suite on appelle Mercy, car on a transformé des mini-chèvres en zombies. Toujours avec Marie-Jo, elle attrape les pauvres biquettes avant de comprendre qu’un problème autour des sorcières est en train de s’étendre comme une tache d’huile, avec une dangerosité qui défie le pouvoir de tous les êtres surnaturels.

C’est un roman d’urban fantasy excellent, tant il ancre dans notre quotidien le fantastique élaboré, très bien construit, et trépident de l’auteur. Patricia Briggs mêle aux légendes du vieux monde la culture amérindienne, ce qui donne une couleur unique à ses romans. Il s’agit ici du onzième tome et on ne s’ennuie pas, tout en appréciant la maîtrise de l’écriture. Puis, la relation entre Adam et Mercy fait tellement plaisir qu’on ne s’en lasse pas.

Cette fois, il n’y a pas de climax au beau milieu, mais une longue préparation, une montée angoissante devant l’inhumanité des méchants jusqu’au feu d’artifices final. Il y a beaucoup de politique, mais les alliances et les méfiances entre les humains et… tous les Autres sont passionnantes à suivre.

Mercy a acquis de la maturité et, en tant que compagne de l’alpha de la meute, elle se doit d’avoir de l’autorité. Par conséquent, elle peut s’appuyer sur d’autres. Elle n’est plus la petite Coyote, presque une anomalie aux milieux des garous, vampires et faes. Elle prend des décisions intelligentes et avoir la responsabilité de beaucoup la rend plus fine.

Il est bien sûr difficile de commencer par ce tome, même si c’est un régal à lire. Par contre, si vous avez raté quelques-uns des romans précédents, vous pouvez reprendre ici votre immersion. De nombreux rappels sont insérés sans gêner la lecture.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 408
Editeur ‏: ‎Milady
Sortie : 8 juillet 2020
Prix : 7,10 €