Le Reclus – Avis +

Présentation de l’éditeur

Alistair Munroe vit reclus dans son château depuis son retour des colonies. Son visage couturé de cicatrices révèle aussi sa torture intérieure. Mais quand une superbe beauté mystérieuse arrive à sa porte, la passion qu’il a enfouie en lui depuis des années va ressurgir.

La belle Helen Fitzwilliam fuit son passé et quitte les salons de Londres pour ce château en ruine en Ecosse…et un travail de gouvernante. Cependant Helen est déterminée à commencer une nouvelle vie et elle ne laissera pas la poussière ou un homme défiguré l’arrêter.

Sous la beauté physique de Helen, Alistair découvre une femme courageuse et sensuelle. Une femme qui ne recule jamais devant sa rudesse ou ses cicatrices. Mais alors qu’il commence à croire au grand amour, le passé secret de Helen menace de les séparer. Maintenant la Belle et la Bête doivent se battre côte à côte pour défendre ce qu’ils croyaient impossible, le bonheur éternel.

Avis de Na Dia

Dans ce troisième tome, nous retrouvons le personne de Helen Fitzwilliam, que nous avions rencontré dans le tome 2 ! Elle part avec ses enfants pour fuir une vie qu’elle ne veut plus. Maitresse d’un duc, dont elle a eu deux enfants, elle souhaite échapper a son emprise et c’est comme cela qu’elle arrive (sur les conseils de Lady Vale, héroïne du tome 2) chez Alistair Munroe, qui vit reclus dans son château depuis son retour des colonies où il fut défiguré par les Indiens !

Nous nous doutons dés le début que Alistair n’accueillera pas Helen et ses deux enfants a bras ouverts ! Mais elle choisit de s’imposer, et c’est là qu’ils commencent à se connaitre et à s’apprécier… Nous apprécions que ce tome ne soit pas centré sur la recherche du traitre de Spinner’s Falls comme dans les 2 autres opus. On apprécie d’autant plus l’histoire d’Alistair et Helen.

Ce livre est nettement plus réussit que les deux premiers, car l’auteur ne cherche pas la facilité en faisant se rencontrer un héros riche et beau et une jeune et belle ingénue. C’est un très bon épisode de la série de Elizabeth Hoyt.

Avis de Marnie

Le début de ce troisième volume de la série des quatre soldats ressemble à une de ces romances gothiques qui faisaient fureur au 19e siècle en Angleterre. Notre héroïne et ses deux enfants arrivent en pleine nuit dans un coin perdu d’Ecosse pour se réfugier dans un château sinistre, lugubre. Le maître des lieux ouvre la porte et son apparence fait hurler de terreur les trois arrivants.

Loin pourtant d’être une effrayante romance surnaturelle, teintée d’humour et même de second degré, cette histoire est aussi délicieusement réussie que son sujet le promettait. L’affrontement est presque tragicomique entre Helen, jeune femme qui fuit son riche et puissant amant et qui n’a plus rien à perdre, et Alistair Munroe, gentilhomme écossais, naturaliste, torturé par les indiens, après la fameuse bataille qui a traumatisé les deux précédents héros.

Le style enjoué, les scènes très sensuelles sont toujours aussi agréables à lire, mais ici ce sont les caractères qui retiennent l’attention. Helen n’est pas une héroïne si fréquente que cela dans ce genre de romans. En effet, les femmes sont le plus souvent vertueuses ou encore veuves… mais peu de courtisanes affirmées ! Si elle a fait un mauvais choix dans son existence, elle n’a pas tardé à le payer au centuple, ayant tenté de s’échapper sans succès de cette situation inextricable. Ici, nous assistons à sa fuite de la dernière chance : il faut qu’elle parvienne à trouver un refuge pour ses enfants et elle-même. De son côté, l’apparence physique d’Alistair le condamne à s’enfermer dans son château, se coupant de sa famille, de ses amis avec seulement un serviteur et un chien. Même son travail qui était toute sa vie souffre de son apathie alors qu’il se laisse glisser sans y penser vraiment dans une pente suicidaire.

Si la relation est passionnante, nous apprécions les personnages secondaires, pas seulement l’apparition toujours aussi enjouée et savoureuse de Lord Vale, mais aussi et surtout, l’importance donnée à Abigail, la petite fille d’Helen, caractère aussi nuancé que complexe, attendrissante et évolutive… sans oublier que là encore, un chien viendra mettre son grain de sel dans l’histoire !

Avis de Valérie

Nous voici avec le troisième tome de la série des quatre soldats. Comme nous l’avions compris dans le précédent, nous suivons la courtisane Helen Fitzwilliams, maîtresse du duc de Lister, dans sa fuite avec ses enfants pour échapper à son puissant protecteur.

Le couple qui va se former sous nos yeux est particulièrement intéressant, car il se compose de Helen, une jeune femme de 28 ans, pourvue de deux enfants, qui est devenue la maîtresse d’un homme bien plus vieux qu’elle, par amour. Rejetée par sa famille et par l’ensemble de la bonne société elle a malgré tout eu une vie facilitée par sa position. Au moment de sa fuite, elle obtient le soutien inattendu et inespéré de Lady Vale qui a l’idée saugrenue de l’envoyer se proposer comme gouvernante (elle n’a jamais tenue une maison) au fin fond de l’Ecosse auprès de Alistair Munroe, un botaniste survivant, mais méchamment défiguré, du massacre de Spinner falls.

Intelligemment, l’auteur choisie de faire vivre aux lecteurs la première rencontre des deux adultes par les yeux de la petite fille de 9 ans, Abigail, trop sérieuse pour son âge. Elle détourne alors le huis clos qui était auguré en l’ouvrant aux enfants, au personnel et aussi au chien de Sir Alistair. Par cet artifice, elle va rendre bien plus intéressantes sa trame et sa construction, et beaucoup plus émouvante, les enfants étant au coeur du récit.

Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir lu les deux précédents livres, c’est un exercice recommandé car il s’agit en fait d’une œuvre complète découpée en quatre histoire mais ayant en fil rouge le drame de Spiner Falls. Dans le cas où vous découvriez la romance avec ce livre, vous aurez la chance de le faire avec un auteur de grand talent, qui ne cherche jamais la facilité et au contraire choisit toujours des personnages, un contexte bourrés de particularités pour les transformer en moment de fiction, certes, mais criant de vérité et d’émotions.

A la fin de ce récit, nous découvrons la prochaine héroïne dans le roman qui clôturera la série. Nous n’avons plus qu’à ronger notre frein !

Fiche Technique

Format : poche
Editeur : J’ai lu
Editeur : Aventures & Passions
Sortie : 2 juin 2010
Prix : 6,50 €