Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Bien qu’ils se destinent à mettre le cap sur l’Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d’abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C’est là qu’avec Gollum, sur les rives d’un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d’un
Avis d’Emilie
A noter : Emilie a vu le film en 2D.
On doit avouer qu’on se dirige vers la salle obscure avec quelques appréhensions : que le film soit purement commercial, parce que faire 3 films pour un livre si fin, bof… que ce ne soit qu’un ersatz du Seigneur des Anneaux, que les acteurs soient blasés… Et pourtant, on a vraiment envie de le voir ce film alors bon, nous y voici.
Et aux premières notes de musique, l’émotion nous submerge. C’est bien simple, avant d’être assis là, dans le noir, on ne se doutait pas que le génie de Peter Jackson pour faire prendre vie à la Terre du Milieu avait pu nous manquer ! On en a les larmes aux yeux !
Les presque trois heures de film passent à une vitesse inouïe : de l’action, du rire, de l’émotion… Tout cela est parfaitement dosé et agencé.
On retrouve vraiment le monde du Seigneur des Anneaux, mais le Hobbit se déroule 60 ans avant et le monde n’est donc pas aussi noir et corrompu. la légèreté du film est particulièrement agréable. On rit
Coup de chapeau particulier à Martin Freeman, pour son incroyable prestation. Elijah Wood nous avait laissés perplexes, mais Freeman nous réconcilie avec le héros hobbit.
Inutile de revenir sur la beauté du film. C’est tout simplement indescriptible tant c’est magique ! Petite appréciation en plus : Guillermo Del Toro a créé plusieurs monstres, et son imagination débordante et si particulière se révèle dans plusieurs scènes. Un plus non négligeable !
On se dit que jamais on ne pourra attendre un an pour voir le deuxième voler, puis on se souvient que dans quelques mois on pourra voir et revoir ce chef d’oeuvre à volonté en DVD et Blu-Ray (avec pleins de bonus et les secrets du tournage !)
Avis de Stéphanie
Cela faisait près de 10 ans que nous avions quitté La Terre du
Bien sûr, il nous restait les DVD que nous pouvions revisionner avec la même ferveur chaque année, pèlerinage obligatoire qui, même si nous connaissions les répliques par cœur, nous procurait les mêmes sensations tout en se disant que nous avions certainement vécu le meilleur du cinéma à ce jour.
Aussi, quand Peter Jackson avait annoncé qu’il souhaitait produire Le Hobbit, une excitation certaine s’était emparée des fans car la perspective de retourner en Terre du Milieu pour vivre l’aventure de Bilbo et des 13 nains était plus que jouissive.
Une joie qui est malheureusement retombée comme un soufflet quand le projet s’est vu enlisé dans des soucis de pré-production pénibles et le départ du réalisateur Guillermo Del Toro a laissé un goût amer à tel point que l’on se demandait vraiment si ce projet verrait le jour.
Mais c’était sans compter sur la passion et la détermination de Peter Jackson qui a finalement repris le film en main, décidant de le réaliser lui-même. Une bonne chose au final, car nous étions certains alors de
Le jour tant attendu est enfin arrivé et, parés de nos lunettes 3D, c’est presque avec une crainte révérencielle que nous attendons le début du film. Dès le prologue, le ton est donné, nous sommes enfin en Terre du Milieu…
2h45 de bonheur où la magie se mêle à l’émotion, car Bilbo est avant tout un conte pour enfants. Nous goûtons le plaisir de retrouver « en
Le cinéaste a fait des merveilles dans sa manière d’appréhender l’histoire, rajoutant suffisamment d’éléments et de cohérence pour relier les deux trilogies tout en gardant l’humour, l’atmosphère ludique et bon enfant du roman.
Une réussite artistique, narrative mais également un excellent choix de casting. Nous retrouvons bien sûr Ian McKellen dans le rôle de Gandalf, ainsi qu’Andy Serkis dans celui de Gollum qui s’est vu également confier la direction de la seconde équipe de tournage.
Mais la véritable surprise reste la performance de Martin Freeman qui
Peter Jackson aime ses personnages et ça se voit, chacun prend une place importante et l’envie de faire de ce récit une trilogie n’y est pas étranger. Ces protagonistes forts auront donc tout le loisir de nous émerveiller encore pendant longtemps.
Un grand spectacle dont nous aurions bien pris une dose de plus tant les 165 minutes sont passées à une vitesse folle. Une introduction plus que réussie, pleine de promesses et qui rend hommage de manière touchante à la fantasy telle que nous l’aimons.
Peter Jackson aura passé 15 ans de sa vie à adapter l’œuvre de Tolkien à l’écran. Rien que pour cet exploit, il mérite tout notre respect et un énorme câlin de gratitude.
Fiche Technique
Avec : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage…
Genre : aventure
Durée : 165 minutes
Sortie : 12 décembre 2012