Le Cercle des mensonges – Avis +

Editeur : Pocket

roman de Céline Denjean

Présentation de l’éditeur

La nouvelle enquête d’Héloïse Bouquet, entre quête personnelle et série de meurtres sans lien apparent…

Un meurtrier aux abois, pris dans une spirale infernale. Une agente d’entretien, obligée de prendre la fuite après avoir été témoin d’un meurtre. Un étudiant sans histoire tombé du toit d’un immeuble en construction. Une femme bien sous tous rapports retrouvée assassinée dans une forêt près de Toulouse. Et si tous ces événements étaient liés ? S’ils formaient les éléments d’une gigantesque toile ?

Le lieutenant de police Urbain Malot, dit le Zèbre, et la gendarme Éloïse Bouquet enquêtent chacun de leur côté, tirant, sans le savoir, les fils d’une même pelote. Alors qu’Éloïse poursuit également la piste d’Anne Poey, la criminelle qui lui a échappé trois ans plus tôt, elle va devoir s’unir au Zèbre pour démêler l’écheveau qui les mènera jusqu’au dernier cercle des mensonges, au risque de se heurter à un adversaire beaucoup plus fort qu’eux…

Avis de Thérèse

Céline Denjean précise dans une note aux lecteurs, à la fin du roman, qu’elle a écrit cette fiction en 2019, donc avant la pandémie de Covid-19, une précision à garder en mémoire au vu de certains des sujets abordés dans Le Cercle des mensonges.

Ceux qui ont lu les titres précédents de Céline Denjean seront ravis de retrouver la gendarme Eloïse Bouquet et son équipe. Chronologiquement, ce polar se déroule trois ans après Le Cheptel.

Les références aux enquêtes précédentes et aux rapports entre les différents protagonistes sont suffisamment éclairantes et bien amenées pour ne pas entraver la fluidité de la lecture et donnent très envie d’en savoir plus. Dans d’autres séries, chez d’autres auteurs, l’impression de pénétrer au sein d’une équipe en cours de route peut entraîner quelques blocages, ralentissements ou même décrochages ; ce n’est pas du tout le cas avec Le Cercle des mensonges qui est plutôt un excellent teaser.

Eloïse Bouquet, de retour à son poste, est chargée de l’enquête sur le meurtre d’une professeure de biologie à l’université de Toulouse. Le lieutenant de police Urbain Malot, surnommé « le zèbre » se voit confier à la fois le suicide d’un étudiant en sociologie et le meurtre d’une femme de ménage. Quand on découvre que l’étudiant est le neveu du Ministre des Finances, l’affaire prend évidemment beaucoup plus d’ampleur.

En parallèle, Eloïse Bouquet mène une enquête personnelle sur la piste de la criminelle du Cheptel qui lui a échappé trois ans plus tôt.
Comme dans un jeu de dominos macabre, les morts vont se multiplier, avec des ramifications complexes qui tiennent le lecteur en haleine en permanence.

672 pages sans aucun temps mort, sans longueurs, avec une remarquable précision sur les procédures, les investigations, le rôle de chacun au sein des différentes équipes d’enquêteurs.

Sans jamais alourdir le texte, Céline Denjean aborde des thèmes tels que le programme de protection des témoins, les personnes en situation irrégulière, les secrets d’Etat, les possibles dérives de la science.

On s’attache aux deux enquêteurs et on espère bien les retrouver dans les romans suivants de Céline Denjean, ensemble ou séparément.

Si vous ne connaissez pas encore l’univers de Céline Denjean, Le Cercle des mensonges est une belle porte d’entrée. Mais vous pouvez préférer commencer par les titres précédents, et notamment Le Cheptel. Dans l’ordre ou dans le désordre, c’est un coup de cœur, et une auteure à découvrir sans faute.


Fiche technique

Format : poche
Pages : 664
Éditeur ‏: ‎Pocket
Sortie : 10 mars 2022
Prix : 9 €