La Belle Époque

La Belle Époque couvre le début du XXe siècle – jusqu’en 1914. C’est une période de légèreté culturelle. Le cirque et le music-hall font fureur. Les classes sociales les plus démunies accèdent enfin à la révolution intellectuelle. La science devient la nouvelle religion – et donc le nouvel opium – du peuple. Le loisir est alors un sport national dont Paris passe pour être la capitale. À ce propos, je conseille vivement de regarder la comédie musicale romantique américaine de 2001 Moulin Rouge avec Nicole Kidman et Ewan McGregor. Bien qu’étant une fiction, l’ambiance des années précédant la Première guerre mondiale est bien retranscrite.

Tout le monde a entendu parler de la bande à Bonnot – à ne pas confondre avec les gars de U2. C’est même devenu une expression populaire. Le mécanicien lyonnais est devenu l’emblème de la lutte anarchiste. En parlant de politique, à la même époque, Jean Jaurès dont on retrouve une excellente biographie sur Wikipédia, l’encyclopédie libre est à la tête du quotidien l’Humanité. Sachant qu’aujourd’hui, la signification politique du mouvement a très largement perdu sa force pour des raisons plus pratiques qu’idéologiques – la chute du communisme étant passée par la porte de l’histoire contemporaine.

Enfin, les emprunts russes. La fin du XIXe siècle voit naître une entente politique franco-russe. Les français adhèrent complètement au développement soviétique. En 1918, des millions de petits épargnants seront ruinés.