Hostel – avis –

« Méfiez vous de la publicité » c’est ce que l’on retient de ce film médiocre et sans intérêt.

A grand renfort d’affiches et invité par Tarantino lui-même le spectateur vient voir ce film en espérant à défaut d’être surpris au moins de prendre du plaisir devant un film interdit au moins de 16 ans.

On se demande pendant la première heure du film si on ne s’est pas trompé de scéance puisque les seules scènes interdites aux moins de 16 ans ne sont pas des massacres ou des meurtres horribles mais des jeunes filles de l’Est dévêtues en plein ébats sexuels. Sur le plan cinématographique les séquences sont sans intérêt et du point de vue de l’histoire, même chose.

Parlons justement du scénario. Trois jeunes, deux Américains et un Islandais, se sont liés d’amitié au cours des leur tour d’Europe qui se résume à la drogue et au sexe, de la culture ils ne retiennent que la première syllabe.

Appâtés par des photos pornographiques, ils décident d’aller dans un hôtel dans lequel les filles sont belles et faciles, le tout situé en Slovaquie. La-bàs, les promesses sexuelles sont évidemment remplies mais peu à peu les touristes disparaissent.

Quand les scènes d’orgies sont terminées, on découvre des scènes de tortures, certes bien faites, mais sans aucun intérêt non plus ni aucune originalité. Le concept du film s’abrite derrière la ficelle simple du « des riches tordus payent pour tuer et torturer ».

Au final, on s’ennuie tout le long. Le film bénéficie certes d’une très belle photographie mais le scénario maigre, sans originalité ne relève pas le tout et les acteurs sont tellement peu convaincus et convainquants que le spectateur s’endort ou sort de la salle avant la fin.